C’est l’fun de s’enfiler cinq épisodes de Game of Thrones en rafale, mais le gavage télévisuel peut troubler le sommeil. Et pas seulement parce qu’on finit par se coucher tard. Des chercheurs ont soumis un questionnaire à 423 jeunes adultes de 18 à 25 ans sur leurs habitudes de visionnage et leur sommeil. Plus de 80 % d’entre eux avaient déjà regardé plusieurs épisodes d’une même série en une seule séance. Et plus ils le faisaient souvent, plus les risques d’insomnie et de fatigue étaient grands. C’est que les séries qu’on consomme à la demande sont conçues pour nous captiver. Quand on s’y expose plusieurs heures d’affilée, le cerveau s’excite et continue de ressasser leurs histoires même une fois la télé éteinte.
Après ça, bonne chance pour se détendre et s’endormir…
Source : Journal of Sleep Medicine
Quel est le secret des couples qui durent ? La communication ? Les valeurs communes ? La réponse pourrait se trouver sur les tablettes du commerce. D’après des travaux menés à l’Université Duke, en Caroline du Nord, moins les membres d’un couple aiment les mêmes marques, moins ils sont satisfaits de leur relation. Un constat encore plus vrai quand un partenaire en mène plus large que l’autre et réussit à imposer ses choix. Mine de rien, un conjoint qui rapporte à la maison sa marque de bière préférée semaine après semaine, ça peut finir par irriter.
Source : Journal of Consumer Research
À la loterie des troubles mentaux, les sexes ne sont pas égaux. Ainsi, la maladie d’Alzheimer et la dépression sont beaucoup plus fréquentes chez les femmes, tandis que l’autisme et le trouble du déficit de l’attention touchent davantage les hommes. Selon une étude américaine, c’est parce que nos cerveaux ne fonctionnent pas de la même façon. En analysant l’activité cérébrale de plus de 26 000 adultes pendant un exercice de concentration, les chercheurs ont constaté une activité accrue dans un plus grand nombre de régions chez les femmes, par exemple celles associées au contrôle des impulsions, à l’anxiété et à l’humeur – ce qui pourrait expliquer leur aptitude pour l’empathie et la maîtrise de soi comme leur vulnérabilité à la dépression. Du côté des hommes, les zones plus actives concernaient entre autres la coordination et le traitement des informations visuelles.
Source : journal of alzheimer’s Disease
La pleine conscience – un type de méditation qui vise à ramener son attention sur l’instant présent et que les anglophones appellent mindfulness – pourrait aider à diminuer les dépendances, selon deux nouvelles études. La première portait sur la consommation d’alcool. Les chercheurs d’une université anglaise ont recruté 68 gros buveurs par ailleurs en bonne santé. La moitié ont écouté un enregistrement audio de 11 minutes décrivant la pleine conscience et les encourageant à ressentir leur envie de boire sans passer à l’action. Les autres ont reçu une leçon de même durée sur des conseils de relaxation conçus pour réduire les envies. Les deux techniques n’étant pas nommées, les participants tout comme les chercheurs ignoraient laquelle leur avait été attribuée. Au bout d’une semaine, le groupe de la pleine conscience avait bu l’équivalent d’environ trois pintes de bière de moins que la semaine précédente. Les autres n’avaient pas réduit leur consommation de façon significative. Dans une étude semblable menée aux États-Unis, cette stratégie a aussi été plus efficace que d’autres pour aider les participants à se passer de sucre dans leur café.
Sources : International Journal of Neuropsychopharmacology, Journal of Health Psychology
Ce n’est pas un secret : les hommes sont en général plus forts que les femmes. Mais ces dernières sont plus endurantes, y compris dans les activités quotidiennes. Des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique ont comparé la capacité de huit hommes et de neuf femmes à fléchir le pied 200 fois le plus rapidement possible. Ils ont choisi ce mouvement parce qu’il sollicite des muscles du mollet essentiels aux fonctions courantes comme marcher et se tenir debout. Résultat : plus vigoureux et plus rapides au début, les gars se sont fatigués beaucoup plus vite que leurs vis-à-vis féminines. Les chercheurs ont lancé en boutade que si, un jour, l’ultra-ultramarathon devient une discipline, les femmes y domineront !
Source : Université de la Colombie-Britannique
Depuis longtemps, les médecins enjoignent à leurs patients de prendre toutes les doses d’une prescription d’antibiotiques, quitte à continuer plusieurs jours après leur guérison. Le raisonnement : en arrêtant trop vite, on donnerait une chance aux bactéries de muter et de devenir résistantes au traitement. Or, certains spécialistes des maladies infectieuses croient maintenant le contraire : c’est une longue exposition qui aurait cet effet pour la plupart des bactéries (hormis quelques exceptions, la tuberculose notamment). Selon ces derniers, les patients devraient donc cesser leur médication dès qu’ils se sentent mieux. Une recommandation contraire à l’avis actuel de l’Organisation mondiale de la santé, mais qui souligne à tout le moins le besoin de recherches plus poussées.
Source : The BMJ
On surveille ce qu’on mange – est-ce sain et exempt de contaminants ? Mais qu’en est-il des suppléments qu’on avale ? La Québécoise Monica Ruffo, survivante du cancer, cherchait des vitamines et des minéraux 100 % naturels. Et elle ne trouvait pas, il y avait toujours une liste d’ingrédients non médicinaux difficiles à décoder. C’est ainsi qu’elle a eu l’idée de se lancer dans la fabrication de suppléments et qu’est né Santé Bien Cultivée. Cette nouvelle marque commercialise depuis peu cinq produits de santé naturels faits à partir d’aliments biologiques : Anti-inflammatoire (curcuma), Antioxydant (amla, clou de girofle et raisin), Relaxation (mélisse, goji), Énergie (rhodiola rosea, thé et betterave), Vitamine D (champignons, épinard et quinoa).
Sans composés synthétiques, soya, gluten ni OGM. L’entrepreneure prône la transparence : une fiche explicative pour tous les ingrédients de sa gamme figure sur le site Internet de son entreprise. « Tous sont testés en laboratoire en cinq étapes. Et chaque ingrédient est décrypté », explique-t-elle. Les achats se font en ligne et les frais de livraison sont inclus dans le prix.
Suppléments Santé Bien Cultivée, 35 $ le contenant de 62 capsules.
Se parler à la troisième personne, ça peut être rigolo (allô, Ti-Mé et Réjean de La petite vie), mais ça peut aussi réduire le stress. C’est ce que porte à croire une étude de l’Université du Michigan, dans laquelle les participants devaient se raconter intérieurement un souvenir pénible à la première et à la troisième personne (en utilisant leur prénom). En observant leur activité cérébrale, les chercheurs ont constaté que lorsque le je était écarté, la région du cerveau qui traite les souvenirs émotifs douloureux était moins active. La raison ? Parler de soi à la troisième personne permet de se voir un peu comme on voit les autres, ce qui aide à se distancier et à mieux contrôler ses émotions. Un truc simple à se remémorer en cas d’événement stressant.
Source : Scientific Reports
On le sait, le chien est le meilleur ami de l’homme, et souvent plus qu’on l’imagine. Il peut pleuvoir, neiger, grêler, Pitou entraîne son maître avec lui dans sa promenade quotidienne. C’est sans doute pourquoi ceux qui possèdent un chien sont plus actifs que ceux qui n’en ont pas, comme le révèle une récente étude britannique. Non seulement les propriétaires de chien faisaient davantage d’exercice physique (en moyenne 23 minutes de plus par jour), mais ils étaient plus actifs par mauvais temps que les autres dans les meilleures conditions météo, selon les chercheurs des universités de Cambridge et d’East Anglia. En plus d’être d’adorables compagnons de marche, les chiens ont un impact positif sur la tension artérielle, le stress et certains troubles respiratoires. Raison de plus pour braver le froid et amener Toutou en forêt, à la recherche du sapin de Noël idéal !
Sources : Journal of Epidemiology and Community Health, Time Health
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