Varda Étienne, animatrice télé et diva autoproclamée de Brossard,
fait de la sensibilisation à la santé mentale sa mission de vie. Avec toute l’exubérance et le grand humanisme qu’on lui connaît.
Par Propos recueillis par Marie Bernier
Mis à jour 5 octobre 2023
Photo : Dariane Sanche
Pourquoi je tiens à être transparente
Sous ma façade jet-set et malgré mon autodérision, il se cache une femme fragile avec deux problèmes de santé mentale, soit la bipolarité et le trouble de personnalité limite. Il y a une honte rattachée à la maladie mentale, qu’on associe à la faiblesse ou à la manipulation. En révélant mon histoire, j’espère inspirer d’autres que moi à ne plus se cacher.
Ma maladie explique aussi mes forces
Elle m’a permis d’atteindre plein d’objectifs dans ma carrière. C’est à elle que je dois cet esprit créatif, mon côté excentrique, et cette façon de dire ce que je pense en me foutant de ce que les gens vont penser.
Vieillir...
C’est une fierté. Souffrant de maladie mentale et ayant fait plusieurs tentatives de suicide, je ne pensais pas fêter mes 50 ans. J’ai décidé que le dernier pan de ma vie sera très égoïste. Tout ce qui m’importe, c’est d’être là pour mes enfants, et d’être ma propre priorité.
Pour faire attention à moi
Je vais marcher tous les jours et je fais du yoga trois fois par semaine. Et comme je suis très fifille, je passe ma vie à me beurrer, me crémer, j’adore ça. Je m’accorde beaucoup de me time. Il y a des jours où je ne touche pas du tout à mon téléphone. C’est Varda avec Varda ! Je peux cuisiner, lire, aller voir une expo, manger au resto seule...
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