Comment j’ai appris à prendre soin de moi
Je vis avec de l’anxiété. J’ai réussi à la diviser en deux, celle qui n’a pas lieu d’être et celle qui est liée à la performance. Pour la première, souvent due à une accumulation de stress ou à l’anticipation d’une situation banale, je réussis à m’apaiser en me disant : « Calme tes nerfs, Monique. Tu penses trop loin. » C’est ce que j’ai appris en allant voir une psy. Pour la deuxième, qui se rattache la plupart du temps à ma carrière, j’extériorise. J’en parle à des proches. J’ai besoin d’eux. Ils font mon bonheur, pas mon succès. Je ne prétends pas avoir trouvé LA solution à l’anxiété, mais prendre conscience de mes faiblesses m’a permis de trouver des outils qui me sécurisent.
Une précieuse leçon
Quand j’étais plus jeune, j’annulais tout, systématiquement. J’anticipais, je stressais. Je trouvais une raison quelconque de ne pas y aller. Je ne me donne plus le droit de faire ça. J’ai appris que plus on s’expose, plus on est fière de soi. Et ça aide à dissiper l’anxiété !
L’endroit qui m’apaise le plus
Ma douche. Je m’assois par terre, dans le noir, et je laisse l’eau couler sur moi. J’ai fait ça une fois quand j’étais enceinte. Maintenant, je répète ce rituel quand je me sens très anxieuse. Je ne le conseille pas à tout le monde [rires], mais ça marche pour moi.
Mon anti-stress favori
Ma chienne Willow, c’est comme ma pilule bonheur. Je l’emmène partout : en studio, en tournée, même à Occupation Double. C’est mon point de repère. Elle a été formée pour contrer l’anxiété. Juste en la flattant, je suis rassurée. Je ne fais jamais rien toute seule. Si je ne peux pas traîner mon pitou, j’emmène un ami.
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