On craint tous la maladie d’Alzheimer. Est-ce qu’on peut prévenir le déclin de ses fonctions cognitives? L’alzheimer a une forte composante génétique. Mais on sait qu’en Inde sa prévalence est beaucoup plus faible qu’en Amérique du Nord, en partie à cause de l’omniprésence du cari dans la cuisine indienne. Le curcuma, l’ingrédient de base du cari, prévient la formation de dépôts de bêta-amyloïde. Ces fragments protéiques qui s’agglutinent dans le cerveau des patients atteints seraient à l’origine de la maladie.
Les acides gras oméga-3 de source marine auraient aussi des effets bénéfiques. Mais la meilleure protection, c’est l’activité physique. Par exemple, quand vous dansez, votre cerveau doit non seulement se rappeler les mouvements, mais aussi commander à votre corps de les exécuter. Il active alors des outils plus puissants qu’il ne le ferait si vous étiez en train de faire des mots croisés, par exemple – cela ne sollicite qu’une partie du cerveau.
Entraîner son corps revient donc littéralement à entraîner son cerveau? Oui. Et l’exercice physique a en plus un effet très bénéfique sur le cœur et les vaisseaux amenant le sang au cerveau, qui se calcifient avec le temps. En fait, la moitié des démences ne sont pas de type alzheimer. Elles sont plutôt liées à de petits accidents vasculaires cérébraux qu’il faut tout autant prévenir.