La mer, la plage, le soleil. Ce sont les trois ingrédients des vacances de rêve pour bon nombre d’entre nous. C’est vrai que l’air marin a un je ne sais quoi de vivifiant.
Mais quand je veux me ressourcer, ce n’est pas vers le Sud que je migre. Je pars me cacher au fin fond des bois. J’y dépose mon lourd bagage et mes épaules se redressent aussitôt. Aux oubliettes les « dossiers urgents », les mauvaises nouvelles du jour, les petits drames de la vie de bureau. La nature me prend dans ses bras. Je suis dans le ici et maintenant, les deux pieds sur terre dans la forêt laurentienne. Chaque fois, la magie opère. Ça ne peut donc relever du hasard. Serait-ce les effluves de l’épinette noire ? Le clapotis du lac ? Le vent si doux ?
Nous le savons d’instinct : le contact avec la verdure nous fait du bien. En fait, sans arbres, nous ne pourrions survivre – il n’y aurait pas d’oxygène tout simplement. Mais au-delà de ça, la nature régénère les fonctions mentales comme l’eau et la nourriture restaurent le corps. Et ce ne sont pas là des trucs de bonnes femmes ou de gourous prônant un retour à la terre. Les preuves scientifiques s’accumulent. Richard Ryan, professeur de psychologie à l’Université de Rochester (dans le vert État de New York), a analysé diverses études à ce sujet. Ses conclusions sont sans équivoque : l’une des meilleures façons de faire le plein d’énergie et de rester en santé est de passer plus de temps dans la forêt, le champ et même le parc. Avons-nous besoin d’autres raisons pour aller jouer dehors ?
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