Nombre approximatif de morts en cinq ans de guerre selon une ONG syrienne, qui estime que 11,5 % de la population du pays aurait perdu la vie ou subi des blessures au cours du conflit. Ce chiffre dépasse largement les 260 000 morts comptabilisées par l’ONU, qui a cessé d’actualiser ses statistiques en 2014, faute de données.
Enfants pris au piège dans un orphelinat qui ont lancé un appel à l’aide le 15 décembre sur une vidéo filmée par l’organisme Syrian American Medical Society et diffusée par la BBC. Quitter la ville était devenu impossible sous les bombes et les tirs. « Nous avons peur, raconte un petit garçon. Nous aimerions que vous nous aidiez à partir d’Alep. Nous voulons vivre, comme tout le monde. » Ils ont pu être évacués lundi 19 décembre, a rapporté l’Unicef. Certains d’entre eux étaient dans une condition critique, due à des blessures ou à la déshydratation.
Le compte Twitter où sa mère publiait les messages de Bana compte désormais plus de 330 000 abonnés. « Cher monde, les bombardements s’intensifient, écrivait Fatemah, la mère de Bana, le 14 décembre. Pourquoi es-tu silencieux? Pourquoi? La peur nous tue, mes enfants et moi. » Aux dernières nouvelles, la petite Bana a pu être évacuée d’Alep en compagnie de sa famille dimanche le 18 décembre. Elle est en sécurité pour l’instant.
Nombre d’enfants seuls, séparés de leur famille, prisonniers d’un immeuble assiégé le 13 décembre dernier, selon un médecin cité par l’Unicef.
« Le régime fait de la propagande lorsqu’il accuse les rebelles d’être des terroristes, a-t-elle dit à Al Jazeera, pour cacher le génocide qu’il est en train de commettre dans la ville. » Elle n’est pas la seule à avoir utilisé les médias sociaux pour transmettre ses messages en direct. Des citoyens d’Alep s’en sont aussi servis pour tenir le monde entier au courant de l’évolution de leur situation. Résultat, beaucoup de désinformation circule également, prévient Les Observateurs, un site de France 24 qui couvre l’actualité internationale à travers des témoignages directs.
Nombre de personnes évacuées d’Alep depuis l’entrée en vigueur de la trêve, selon le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu. Bonne nouvelle: les évacuations se feront désormais en présence des observateurs de l’ONU, pour éviter qu’un massacre à la « Srebrenica » ne se reproduise. Le régime de Bachar al-Assad pourrait toutefois les empêcher d’avoir accès aux zones touchées, selon Radio-Canada.