Il y a des rencontres qui nous transforment. Permettez-moi de vous parler de l’une d’elles – celle que j’ai faite avec mes papilles gustatives. Bien que je les possède depuis ma naissance, ce n’est que récemment que je les ai découvertes. J’ai appris à sa-vou-rer.
Cette rencontre, je la dois à ma collègue et amie Geneviève. Le choc a eu lieu lors du premier repas que nous avons partagé au resto. Pleine de bonnes intentions, j’ai commandé un potage et une entrée. Geneviève, elle, annonçait ses couleurs en choisissant des ribs avec des frites. Oui, toi chose ! Qui avait fait le choix le plus judicieux ? Entre ma sou-soupe et ses côtes levées bien juteuses, je n’avais pas besoin d’une carte du monde pour savoir où se trouvait le fun. Le plaisir est pourtant une valeur non négociable pour moi et c’est ce qui me lie le plus intensément à Geneviève. Pourquoi la santé à 100 % devrait-elle être aussi triste que quelques brins de luzerne ?
Depuis, une métamorphose s’opère en moi. Sachez que, lorsqu’on savoure, on peut céder à tout ce dont notre estomac a vraiment envie. Il n’y a pas d’interdits. On se contente de moins ou du juste assez, sans pour autant se restreindre. On ne finit pas la tablette de chocolat, on la délaisse volontairement après deux carrés. On croque dans une salade parce qu’on a faim de fraîcheur et de couleurs. Pas parce que c’est santé.
À mettre en pratique dès maintenant et non lundi prochain !
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