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Société

Boss, je suis malade

Combien de fois avez-vous « callé » malade?
Par Marianne Prairie
Boss, je suis malade Photo: Plainpicture/Ponton

Depuis le début de la saison des nez qui coulent, combien de fois avez-vous « callé » malade pour une personne autre que vous-même ? Saviez-vous que, selon la Loi sur les normes du travail, un salarié a le droit de s’absenter du travail 10 jours par année, sans salaire, pour prendre soin de l’un de ses proches ?

Quitter au milieu d’un rush parce que notre aîné s’est découvert une gastro après la récré, ça peut mal paraître. Mais motiver son absence personnelle en envoyant un courriel à son patron avec une photo de ses amygdales infectées en pièce jointe, c’est plutôt efficace.

Pourtant, ça ne devrait pas être différent. Les virus attaquent sur deux fronts : le système immunitaire des petits et la productivité des grands. On a beau être en santé, ça ne veut pas dire qu’on est fonctionnel. Tant qu’à perdre une journée de travail, aussi bien la passer à la maison, non ?

L'entrevue

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Boss, je suis malade 30 ans, en couple. A une fille de 3 ans et un garçon asthmatique de 1 an. Travaille chez un courtier en logistique de transport. Habite Shannon, près de Québec.

De quelle façon l’asthme de ton garçon a-t-il affecté ta carrière ? Quand nous avons reçu le diagnostic, je venais de commencer comme adjointe du directeur dans un cabinet de services-conseils. C’est un poste qui exige beaucoup de disponibilité. Au bout de trois mois, après deux hospitalisations et les rendez-vous de suivi, je n’étais plus capable. J’ai dû quitter mon emploi à cause de l’horaire trop chargé.

Comment te sentais-tu ? Je dormais peu, j’étais tiraillée même si c’était clair que mes enfants étaient la priorité. Je me disais : « Ça fait juste trois mois que je travaille et je suis déjà au bord du burnout ? »

Et ton chum là-dedans ? Il est militaire et c’est difficile de le joindre pendant la journée. Il gagne le revenu principal. Si un de nous deux devait perdre son emploi, on a convenu que ce serait moi.

As-tu trouvé un autre emploi plus « conciliant » ? Oui, du temps partiel ! J’aime mon emploi et son horaire.

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