Société

Davantage de femmes à la Maison-Blanche et d’autres nouvelles…

L’actrice Keira Keira Knightley s’interroge sur le regard masculin et le don de sperme connaît un boum aux États-Unis.

KEIRA KNIGHTLEY

Photo : Dave Jhogan

« Je ne tournerai plus de scènes de sexe dans un film réalisé par un homme. »

— L’actrice britannique Keira Knightley, au sujet de la suite de sa carrière. Après deux grossesses, la comédienne de 35 ans se sent désormais mal à l’aise avec le regard de certains réalisateurs, qui font du corps des femmes un objet de désir. Elle ne refuserait pas une scène intime dans un film sur la maternité, mais seulement si c’est une femme qui la tourne.

Sources : Chanel Connects et The Guardian


Yamiche Alcindor

Photo : NBC Newswire

Des femmes à la Maison-Blanche

Six grands médias américains – CNN, ABC, CBS, NBC, PBS et The Washington Post – ont nommé des correspondantes à la Maison-Blanche. Sans doute inspirés par le cabinet paritaire et multiethnique du président des États-Unis Joe Biden, ils se sont aussi assurés d’avoir davantage de diversité ethnique dans leurs rangs. La couverture de la politique américaine avait jusqu’à maintenant été surtout une affaire d’hommes.

En poste à la Maison-Blanche depuis trois ans, la journaliste de PBS Yamiche Alcindor, une femme noire de 34 ans, s’est réjouie de l’arrivée de ces nouvelles collègues. « La diversité sous toutes ses formes, dont l’origine ethnique et le genre, est nécessaire pour décrire avec justesse la réalité de notre génération. Le peuple américain sera mieux servi », a-t-elle dit sur les ondes de CNN Business.

Source: Women’s Agenda


Don de soi ?

Le marché des dons de sperme hors de tout cadre légal connaît un boum aux États-Unis. Les banques de sperme, qui peinaient déjà à recruter des donneurs, ont encore plus de mal à le faire depuis le début de la pandémie en mars 2020, même si la demande des couples infertiles et des célibataires ne ralentit pas. Ces derniers n’hésitent donc plus à se tourner vers des groupes Facebook privés, tels que Sperm Donation USA, qui les met en contact avec des centaines de donneurs potentiels, sans intermédiaire. Près de 14000 membres y sont inscrits. Les receveuses n’ont toutefois aucune garantie sur l’état de santé du donneur ni sur la vitalité de ses spermatozoïdes. En revanche, elles peuvent connaître son identité et paient moins cher que pour un échantillon provenant d’une banque américaine, qui coûte souvent jusqu’à 1000 $. Certains hommes n’exigent que le remboursement de leurs déplacements et semblent surtout vouloir une descendance nombreuse. La Food and Drug Administration (FDA) s’inquiète du manque de contrôle sanitaire et des dérives potentielles.

Source : The New York Times

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