Entrevues

Chantal Petitclerc, super athlète paralympique

Ça se passait à Roberval. Ça aurait pu se passer à Québec ou à Montréal. C’était pendant la Traversée du lac Saint-Jean, et j’en avais profité pour sortir belle-maman, dite la reine mère. Brunch au Château Roberval, petit verre de jus d’orange arrosé d’un peu de champagne, Lucette était radieuse. Ma blonde et toute la tablée également.

C’est là que Chantal Petitclerc est arrivée. Calme, discrète, belle et accompagnée de son amoureux. Les conversations se sont transformées en murmures et les coups d’œil se sont multipliés. La reine mère était soudain distraite : « J’aimerais ça lui dire bonjour. Je l’admire tellement. »

Je suis allé voir Chantal, qui avait déjà entamé le petit-déjeuner. Pour lui demander si elle accepterait de se faire photographier avec une gentille admiratrice de 80 ans. Nous savions tous les deux ce que ça voulait dire. Une photo en entraîne cent. C’est comme ça quand on est une célébrité. Elle m’a souri et a fait un signe de tête.

La reine mère s’est approchée et s’est installée près de la grande médaillée olympique. Le temps d’un flash. Mais puisque Chantal avait posé pour une dame, les gens ont saisi qu’elle poserait pour un enfant, une fiancée, un patron…

Ce matin-là, à Roberval, ce sont des œufs froids que Chantal Petitclerc a mangés. Mais les enfants avaient les yeux brillants, les fiancées se disaient combien elle était « fine pour une grande célébrité », et les patrons songeaient que, si tous les employés avaient autant de courage et de détermination à l’ouvrage, les affaires iraient encore bien mieux.

Et, surtout, la reine mère trouvait que sa fille était bien chanceuse…

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