Entrevues

Nathalie Petrowski, scénariste, chroniqueuse, La Presse

« Moi, quand j’étais petite, je voulais courir dans les champs et ramasser des fleurs pour mon mari. » Quand Nathalie la redoutable m’a avoué que derrière la chroniqueuse qui me terrifiait se cachait une fleur bleue digne d’une chanson de Renée Martel, j’ai cessé d’avoir peur de la journaliste et j’ai enfin regardé la fille.

Il n’y a pas deux côtés à la médaille de Nathalie Petrowski, il y en a mille.

Nous étions dans sa cuisine et elle me préparait à dîner avec une sollicitude toute maternelle : « Tu me le dis si tu as encore faim. Je te ferai chauffer une soupe. » Ah bon ? Parce qu’en plus d’être une romantique, la tigresse de la célèbre « bande des bitchs » est une mère poule ? ! Vous m’en direz tant !

Pendant cette période où Nathalie amorçait l’écriture de Miss Météo, sa série pour la télévision, je découvrais aussi la scénariste. En principe, je devais lui servir de « marraine ». En pratique, j’ai surtout été utile à vider son réfrigérateur et à détourner la chroniqueuse du droit chemin.

Les qualités qui font un bon chroniqueur ne sont d’aucune utilité à un scénariste. Autant un chroniqueur s’affiche, défend un point de vue et prend parti, autant un scénariste doit avoir une humilité de tous les instants et ne jamais laisser son opinion personnelle faire obstacle à la nature d’un personnage. Ce que Nathalie Petrowski a fait avec grâce…

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