Ce que je trouve de particulièrement original chez Pauline Marois, c’est que, contrairement à beaucoup de femmes qui atteignent les sommets en politique, elle est restée étonnamment chaleureuse et féminine, maternelle même. Comment ne pas aimer son côté positif et ensoleillé, cette blondeur qui constitue une partie intégrale de son personnage public ?
Pauline Marois a de la classe. Son image bourgeoise empêcherait les Québécois de s’identifier à elle ? Peut-être. Un politicien américain n’est pas crédible s’il n’a pas « fait son million ». Ici, la fortune personnelle des élus dérange.
Une réalisation dont elle semble particulièrement fière est la création des centres de la petite enfance. Si elle a été la première femme dans l’histoire du Québec à diriger successivement autant de ministères
importants (Éducation, Santé, Finances), si elle a été la première à devenir chef de l’opposition officielle, il reste que son ascension a été longue. Est-ce le fameux plafond de verre qui a ralenti sa course ? Je ne le crois pas : le rôle de victime ne lui colle tout simplement pas à la peau.
Malgré un bilan mitigé à la tête du Parti québécois, Pauline Marois peut encore surprendre. Car s’il y en a une qui a prouvé à maintes reprises que les politiciens ont plusieurs vies, c’est bien elle...
Inscrivez-vous aux infolettres de Châtelaine
ABONNEZ-VOUS À CHÂTELAINE
Joignez-vous à notre communauté pour célébrer la riche histoire du magazine Châtelaine, qui souligne ses 65 ans en 2025. Au programme : de nouvelles chroniques, une couverture culturelle élargie, des reportages passionnants et des hommages touchants aux femmes inspirantes qui ont eu une influence positive et durable sur notre société.