Entrevues

Rencontre avec Geneviève Coutu, négociatrice en bourse

L’une des rares femmes traders au Québec.

Négociatrice en bourse chez Pavilion Global Markets, à  Montréal, 38 ans, maman de deux garçons de 7 et 8 ans.

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Geneviève Coutu (Photo : Maude Chauvin)

Mon style

Du noir, du blanc, du marine. Dans mon milieu, on s’accorde peu de fantaisie côté vêtements… Pour ne pas faire ennuyeux, je mise sur de belles coupes féminines. J’adore la griffe Ports, qui a créé cette robe noire, et puis Escada et Hugo Boss. J’ose aussi les bijoux massifs !

Mon équilibre

Je carbure à l’adrénaline au travail. Il faut absorber quantité d’informations hyper vite, prendre les bonnes décisions… J’adore ça. Mais impossible de sortir le midi ! J’ai les yeux rivés sur huit écrans, à surveiller les marchés boursiers. Vive les gouttes oculaires ! Par contre, mes soirées et mes week-ends m’appartiennent. Mon exutoire : cuisiner pour mon monde. Chaque semaine, je reçois des amis au chalet.

Mon meilleur conseil

Si une jeune fille voulait pratiquer mon métier – et j’espère qu’il y en aura beaucoup ! –, je lui dirais d’avoir confiance en ses capacités. Même si nous sommes peu nombreuses, nous avons notre place. Nous sommes aussi performantes que les hommes.

Mon défi

Apprendre à accepter que tout n’est pas parfait. Ni au travail ni à la maison. Il y a toujours un lit fait de travers, une couette qui dépasse, un dossier que j’aurais pu mieux gérer. On perd beaucoup de temps à ruminer tout ça. Du temps qui pourrait être investi de manière plus productive.

Ma routine beauté

Mes cheveux sont toujours attachés. Comme j’ai 10 minutes top chrono pour faire ma mise en beauté le matin avant d’aller conduire les enfants à l’école, c’est mon truc pour avoir l’air impeccable, quelle que soit la température.

Je ne pars pas sans…

Mon sac Louis Vuitton. C’est un symbole. Je l’ai acheté à la fin de mon dernier congé de maternité, sachant que je retournais au travail pour de bon, que je n’aurais pas d’autres enfants. Ça marquait le début d’une autre phase de ma carrière.

Je suis…

L’une des rares femmes traders au Québec. Même si on travaille pour des sociétés compétitrices, les autres traders et moi, on se fait parfois des week-ends de filles.

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