L'astronome, stagiaire postdoctorale à l’Université d’Hawaii et première québécoise autochtone à détenir un doctorat en astrophysique change le Québec… en démontrant que nos rêves ne sont pas à des années-lumière du possible.
Pour celles qui tentent de se tailler une place dans un domaine à 110 % masculin, la scientifique d’origine innue a ce conseil : « Gardez la tête haute et cessez de vous remettre en question, cette place vous appartient ! »
Longtemps seule fille de son groupe universitaire, la jeune chercheuse de 31 ans a surmonté bien des difficultés liées à son sexe… Le fait d’être en âge de fonder une famille l’a aussi désavantagée dans sa quête d’un emploi dans un secteur hyper pointu. Mais qu’à cela ne tienne : elle est aujourd’hui astronome résidente à l’Observatoire Canada-France-Hawaii, sur l’île d’Hawaii, où elle forme ses pairs à l’utilisation de SITELLE. Cet instrument, qu’elle a contribué à mettre au point dans le cadre du doctorat qu’elle a mené à l’Université Laval, à Québec, permet de mieux comprendre le cycle de formation des étoiles. « C’est une contribution qui fait briller le Québec et le Canada », dit-elle.
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