Pour lancer une discussion au souper du bivouac, rien de tel que de poser la question. À part déterminer le cap une fois de temps en temps (et améliorer son bronzage au passage), ça sert à quoi une co-pilote, au juste ?
Quelques réponses recueillies auprès des principales intéressées:
— C'est le cerveau qui applique sur le terrain les indications (souvent minimales) du roadbook, avec beaucoup d'attention et pas mal de maths.
— Ça passe son temps à sortir du véhicule pour vérifier le cap, courir 200 mètres pour vérifier si le terrain est praticable de l'autre côté du virage, recourir jusqu'à la voiture. Et resortir, pour courir 150 mètres voir ce qu'il y a par là, et recourir vers la voiture. À peu près 50 fois par jour.
— Ça décide quand et comment il est possible de tricher sur le parcours officiel, histoire de grignoter des centaines de mètres, et d’améliorer ainsi son classement.
— Ça organise tout le matériel dans le «truck».
— Ça nourrit sa pilote, parfois à la petite cuillère (parce que, bien sûr, on ne s'arrête pas pour manger, pas le temps...)
— C'est la responsable de l'ambiance musicale dans le cockpit.
— C'est la photographe officielle de l'équipe.
— C’est la grande gardienne des rations d'eau et de bonbons.
Bref, une co-pilote, ça fait tout, sauf conduire.
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Louise Gendron a été journaliste et chroniqueuse pour Châtelaine pendant près de huit ans. Elle a également collaboré au magazine L'actualité, à Affaires Plus et à Québec Science.
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