Société

Le CELI, c’est quoi ?

Depuis le 1er janvier 2009, tout résidant canadien âgé d’au moins 18 ans et possédant un numéro d’assurance sociale peut cotiser jusqu’à 5 000 $ par an à un nouveau régime d’épargne : le compte d’épargne libre d’impôt (CELI).


 

L’avantage du CELI ?
Tous les revenus tirés des placements de même que les gains en capital sont à l’abri du fisc et les cotisations non utilisées sont reportées d’année en année. Comme le gouvernement ne tient pas compte du CELI dans le calcul du revenu, ce régime d’épargne ne touche pas les prestations tels le supplément de revenu garanti ou le remboursement de la TPS. À noter : on peut cotiser au CELI du conjoint ou d’un enfant majeur.

La différence avec les REER ?
Les REER sont une épargne à long terme en vue de la retraite. Ils sont déductibles d’impôt. Si on décide de faire un retrait avant terme, on doit payer de l’impôt sur la somme retirée. Le CELI, lui, n’est pas déductible d’impôt. Cependant, l’argent peut être retiré du compte en tout temps sans pénalité. « Il est idéal pour financer un projet à court terme, comme l’achat d’une maison, ou pour se créer un coussin de sécurité, vu que l’argent peut être retiré sans pénalité », estime Éric Menegazzi, directeur de compte des marchés émergents chez Desjardins.

À qui s’adresse le CELI ? Aux contribuables qui ont cotisé un maximum à leurs REER et aux retraités qui n’y ont plus accès. Ou encore aux gens dans la quarantaine ou la cinquantaine qui ont peu d’épargne en vue de la retraite – souvent des femmes : les revenus générés par un nouveau REER pourraient leur faire perdre les prestations gouvernementales versées aux personnes à faible revenu ou contribuer à les réduire.

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