Marième Ndiaye est animatrice et chanteuse. Fière de ses origines colorées, son univers est festif et rassembleur. Elle se démarque par ses racines diversifiées qui se situent entre le quartier Limoilou à Québec et le Sénégal.
Fille de parents professeurs, elle a reçu le don de la communication. Amoureuse de hip-hop et adepte de reggae, la jeune femme nous fait rêver en chantant. Ses mots à elle sont rassembleurs, vrais et sensibles.
Déterminée et positive, la maman de jumeaux est une fonceuse. Pas de doute, Marième sait d’où elle vient et où elle va. Son parcours, elle le trace comme elle le désire. Et on a envie de la suivre.
La femme qui vous a inspiré?
Ma mère. Cette femme m’a inspiré au plus haut point. Elle m’a appris l’amour de la vie et de soi-même. Je tiens d’elle ma facilité à me réjouir des « petits plaisirs de la vie », comme elle les appelle. Elle a enseigné pendant 35 ans avec passion et détermination. C’est à la fois une mère, une amie, une femme, une enseignante, une militante et une femme de principe qui brille toujours autant.
Ce qui vous révolte?
L’égoïsme et l’intolérance figurent au haut de ma liste. Je m’entoure de personnes qui ont le sens de la collectivité et de l’union. Je n’apprécie pas les personnes qui ne pensent qu’à elles.
Ce qui vous donne espoir?
Les enfants et les gens qui ont préservé leur capacité à s’émerveiller.
Qu’est-ce que la beauté pour vous?
Le rire. Les humains qui parlent passionnément des choses qu’ils aiment. C’est beau ça!
Qu’est-ce que la féminité?
Une touche de douceur et de sensibilité dans la façon de parler, de s’exprimer, de marcher bref, d’être.
Qu’est-ce qui vous inspire?
La rue, la nature. Elle, il faut l’écouter et arrêter de la défier et tenter de la déjouer. J’habite principalement en forêt maintenant. Sa force et sa beauté m’inspirent. Il y a aussi évidemment mes enfants. Ella et Lion, deux petits animaux qui auront bientôt deux printemps et qui me donnent envie d’être une meilleure personne.
Qu’est-ce que vous avez envie de léguer aux filles des nouvelles générations?
Se sentir choyée d’être née femme. Être Forte tout en étant sexy et bien dans sa peau. Prendre la place qu’elles méritent.
Quel est votre plus grand rêve?
Faire le tour du monde sur le dos de la musique avec l’amour comme carburant.
Quels sont les principaux défis qui attendent les femmes?
L’égalité dans les milieux de travail, évidemment. Autant dans l’univers des médias que dans la musique : on a encore beaucoup de chemin à faire! Réussir à conjuguer la vie d’amoureuse, de mère et de professionnelle tout en s’épanouissant et en ne s’oubliant pas soi-même.
Quelle est la place pour les femmes noires au petit écran?
Je me rappelle les avoir remarquées lorsque j’étais jeune : Michaelle Jean, Varda, Juliette Powell, Linda Malo, J-Kyll (Muzion) etc. Et elles n’ont jamais cessé de m’inspirer. Je fais maintenant partie de la grande famille des femmes noires du Québec qui pavent le chemin pour les prochaines générations. C’est à nous de faire notre place!
Son album, Petit Tonnerre, est disponible partout. Elle anime Ma première Place des arts et Québec par Cœur diffusé à MATV.