Tous les jours depuis des années, mon beau-frère Robert prend le bus avec sa boîte à lunch pour aller faire sa journée de travail. Il rentre le soir, soupe, regarde un peu la télé, prend sa douche et va se coucher. Le lendemain, il recommence. Comme vous, comme moi.
Mais comme il est déficient intellectuel, il gagne 4,30 $ par jour. Gagnait, plutôt. Car le gouvernement vient de couper 100 % de son salaire.
J’ai une question. Comment lui expliquer qu’il ne recevra plus son enveloppe de paie le vendredi après-midi parce que, lui aussi, il doit faire sa part pour que l’État québécois atteigne l’équilibre budgétaire?
Quelqu’un a une idée?
***Mise à jour***
Devant le tollé soulevé par cette mesure, le ministre Barette a reculé. Réjouissons-nous. Sans trop nous demander si le gouvernement fait marche arrière à cause de l’odieux de la proposition. Ou plutôt parce que, vraiment, «ça regardait mal».
Louise