Une femme sur cinq est violée en Amérique. C’est ce que démontre une étude publiée récemment par le Center for Disease Control. Le centre de recherche nous apprenait qu’aux États-Unis, près de 20 % des femmes avaient été violées dans leur vie. On a parfois tendance à banaliser cette problématique majeure. Et pourtant… Sur notre continent, la moitié des femmes et le quart des hommes auraient subi une agression sexuelle. Ces données alarmantes sont symptômes d’une problématique bien réelle.
Au Québec, les statistiques du Ministère de la Santé et des Services sociaux sont tout aussi parlantes et tristement célèbres. Oui, nous savons qu’une femme sur trois a été victime d’au moins une agression sexuelle depuis l’âge de seize ans. Et que 82 % des victimes sont des femmes.
On ne parle pas assez de ce sujet délicat. Après tout, 90 % des agressions sexuelles ne sont pas déclarées à la police au Québec. En 2009, au Québec, 5 293 infractions sexuelles avaient été répertoriées par les corps policiers.
Je me dis qu’un travail de sensibilisation doit être fait. La dernière campagne gouvernementale date de 2010. Ce n’est pas suffisant. Qui n’a pas un proche qui a été victime d’une agression sexuelle? Les conséquences sur la vie d’un individu sont indésirables. On ne peut pas banaliser ça. Ces faits me choquent et tant qu’ils existeront, il faudra redoubler d’efforts pour contrer ce fléau.
Au fait? Besoin d’aide? Une ligne sans frais est accessible 24 heures par jour, 7 jours par semaine au Québec : 1-888-933-9007.
Sources :
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