En février, c’est le temps de cotiser à ses REER, si on ne l’a pas fait au cours de l’année. Les conseillers financiers insistent tous sur l’importance de cette forme d’investissement – à l’abri de l’impôt – pour préparer sa retraite. La crise financière actuelle change-t-elle la donne ? Faut-il éviter de cotiser ou encore vendre ses actifs ? Au contraire, répond Marguerite Pernice, directrice principale, Gestion personnalisée, à la Banque Nationale. « Pour quelqu’un qui n’aurait jamais cotisé, un marché à la baisse est le meilleur moment de monter à bord du train, car les aubaines sont nombreuses et les gestionnaires de portefeuilles font le maximum pour en tirer profit. »
Deux facteurs jouent en faveur de la croissance d’un REER : le rendement et, surtout, le temps. « Les crises sont passagères. Les déboires sont des pertes sur papier. Si on vend, ils deviennent des pertes réelles. Et quand le marché remonte, comme on attend que la hausse se confirme pour investir, on rate, en plus, le début de la reprise », explique-t-elle. Bref, en temps de crise, on ne touche à rien et on continue de cotiser à ses REER en visant le long terme. « Un portefeuille équilibré, habituellement 50 % de titres à revenus fixes et 50 % d’actions, présente très peu de risques, à condition qu’on ne retire pas ses billes. »
Plus on commence tôt, plus le rendement est élevé, souligne enfin la conseillère. Et mieux vaut cotiser de petits montants que rien du tout.
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