«Les gens qui ne m’aiment pas me reprochent d’être trop masculine, d’avoir trop d’opinions, d’être trop musclée. Mais est-ce que je me laisse pousser les cheveux pour autant? Est-ce que je modifie mon corps ou mon apparence pour ces gens? Et est-ce que je remplis néanmoins des arénas à travers la planète? On ne change pas pour les autres. On les aide à changer afin qu’ils apprennent à reconnaître toutes les sortes de beautés. Tu es magnifique et je t’aime.»
– La chanteuse P!nk qui, lors de son discours de remerciements aux MTV Video Music Awards, s’est adressée à Willow, sa fille de six ans, qui lui avait récemment confié se trouver laide.
«L’extrême droite est aussi radicale dans son sexisme. On parle beaucoup de sa hantise de l’islam et des musulmans en général, mais on oublie de dire qu’il y a aussi cette dimension sexiste et antiféministe dans son discours. Les femmes ont donc intérêt à s’opposer à ce discours qui est un rappel à l’ordre.»
– La sociologue féministe Mélissa Blais expliquant pourquoi, selon elle, l’extrême droite compte beaucoup moins de femmes que d’hommes dans ses rangs.
Les nouveaux traitements offerts aux femmes atteintes du VIH leur permettent de plus en plus de tomber enceintes et de devenir mères. En Colombie-Britannique, où l’on vient de réaliser une étude sur cette question, pas moins de 25 % d’entre elles auraient signalé une grossesse après leur diagnostic, et on n’y aurait pas vu un seul cas de transmission mère-enfant depuis plus de 20 ans. Autres bonnes nouvelles: en suivant une thérapie antirétrovirale, les femmes atteintes du virus voient non seulement leur fertilité augmenter, mais elles parviennent également à avoir une meilleure qualité de vie et vivent beaucoup plus longtemps.
Dans une Chine où les couples sont autorisés depuis peu à avoir deux enfants – jusqu’à l’an dernier, ils ne pouvaient en avoir qu’un –, on observe une recrudescence des initiatives gouvernementales encourageant les femmes à demeurer à la maison. «Être une bonne femme au foyer et une bonne mère sont les plus grands accomplissements de toute femme», peut-on lire sur certaines de leurs affiches. Résultat: les mères deviennent indésirables en entreprise, et sont de plus en plus nombreuses à voir leur salaire réduit ou à être congédiées après une grossesse.
Depuis quelques semaines, les autorités tchétchènes ont ordonné à pas moins de 948 couples divorcés de se réconcilier, prétendument pour le bien de leurs enfants. Le leader de la république, Ramzan Kadyrov, défend son programme en avançant que les enfants de divorcés sont beaucoup plus à risque de fraterniser avec les militants islamistes… Et les couples n’ont d’autre choix que d’obtempérer. Car ne désobéit pas à Kadyrov qui veut: rappelons qu’au printemps dernier, il a fait exécuter des homosexuels. Quand on sait que la violence domestique est courante en Tchétchénie – elle a d’ailleurs été dépénalisée à la grandeur de la Russie l’hiver dernier – et que les droits des femmes y sont couramment bafoués, il y a malheureusement lieu de craindre pour la sécurité d’un grand nombre d’entre elles.
Sources: The New York Times, Slate
Inde: pas de toilette, pas de mariage
Une Indienne a obtenu le divorce de son mari, qui refusait qu’on installe une toilette dans la demeure familiale. Voilà plusieurs années qu’on lutte pour assurer aux femmes un minimum de confort, de santé et de sécurité en leur offrant des installations sanitaires à la maison.
Les Indiennes sont encore trop souvent forcées de se retenir de longues heures avant de finalement se soulager à l’extérieur et à l’abri des regards, une fois la nuit tombée. Elles courent davantage le risque d’être victimes d’agressions sexuelles, sans oublier que ces conditions d’insalubrité les rendent plus susceptibles d’attraper des maladies infectieuses.
À peine 40 % des foyers indiens comporteraient actuellement une toilette.
Sources: Grazia, The Independent
Un peu plus de dignité pour les détenues américaines
Les prisonnières américaines sont désormais assurées d’avoir accès à des produits hygiéniques lors de leurs règles. C’est ce que stipule une nouvelle politique du Bureau fédéral des prisons.
Le New York Times dénonçait en avril le fait que des membres du personnel des pénitenciers privaient les détenues de ces articles essentiels lorsqu’ils cherchaient à les punir. Il semble que ces derniers ne seront plus autorisés à leur refuser tampons, serviettes ou protège-dessous.
Le projet de loi déposé récemment interdit également de menotter ou de placer en confinement une détenue enceinte.
Sources: Refinery29, Glamour, New York Times
Des agressions filmées au Maroc
«Dans les mentalités, la femme [marocaine] dans la rue est une proie potentielle ou une bête à abattre […]. La valeur d’un homme est la virilité, celle de la femme est la virginité.»
– Soumaya Naamane Guessous, sociologue et féministe, interviewée à propos des agressions sexuelles perpétrées en public au Maroc. Ses propos font suite à la publication de la vidéo d’une jeune femme handicapée agressée sexuellement par six adolescents dans un autobus de Casablanca, sous l’œil indifférent des autres passagers.
Au Maroc, les deux tiers des cas de violence sexuelle se dérouleraient dans l’espace public.
Source: Libération
Malala à Oxford
L’admirable Malala Yousafzai a annoncé sur Twitter qu’elle avait été acceptée à la prestigieuse université Oxford, au Royaume-Uni. Elle étudiera en Philosophie, politique et économie (le programme d’études qu’ont jadis suivi l’ex-président américain Bill Clinton et l’ex-première ministre pakistanaise, Benazir Bhutto). «Je suis si enthousiaste d’aller à Oxford!», a-t-elle tweeté.
Rappelons qu’en 2012, la jeune femme avait été victime d’une tentative d’assassinat par les talibans dans son pays natal, le Pakistan. Celle qui s’est donné pour mission de défendre le droit des filles à l’éducation et qui a reçu le prix Nobel de la paix en 2014 vient à peine de fêter ses 20 ans.
La dépression accordée au féminin
Les cerveaux féminin et masculin réagiraient différemment à la dépression, conclut une récente étude canado-américaine. À l’issue de ces observations, les chercheurs comptent s’attarder davantage, lors de leurs évaluations diagnostiques, à l’irritabilité, à la consommation d’alcool et de drogues des hommes, ainsi qu’aux symptômes d’anxiété et aux troubles du fonctionnement chez les femmes.
Source: La Presse
Célébrer la diversité
Invitée à se prononcer sur sa participation au spectacle d’ouverture de Fierté Montréal lors de son passage sur le plateau de l’émission Sucré Salé, la chanteuse Marie-Mai y est allée d’un joli message d’espoir et de soutien aux membres de la communauté LGBTQ:
«Quelqu’un m’a demandé cette semaine si ça valait encore la peine de faire des spectacles pour la Fierté. Pis… tellement, là! Tant et aussi longtemps qu’il n’y aura pas une égalité au niveau des sexes, de l’orientation sexuelle et de la pluralité des genres, ça va valoir la peine de faire des spectacles comme celui-là. Ça va valoir la peine de crier à quel point c’est important d’être authentique, d’être fidèle à qui on est, de s’écouter et d’être nous à 300 %.»
Source: TVA
La victoire éclatante de Taylor Swift
«Quelque chose de vraiment important est arrivé aujourd’hui. Il a fallu quelqu’un d’aussi célèbre que Taylor Swift pour faire face et dire non. Cela veut dire beaucoup pour les femmes, dont une sur quatre est victime d’agression sexuelle au cours de sa vie.»
– Doug Baldridge, l’avocat qui a défendu Taylor Swift dans son procès contre le DJ David Mueller. Ce dernier avait perdu son emploi après que la jeune star eut dénoncé à ses patrons l’agression sexuelle qu’il lui avait fait subir (il lui avait agrippé les fesses sous sa jupe lors d’une rencontre en 2013). Mueller avait par la suite poursuivi Swift pour atteinte à sa réputation et pour perte de revenus.
La chanteuse avait réagi en le poursuivant à son tour pour la somme symbolique de 1 $, affirmant au passage qu’elle le faisait non pas pour obtenir de l’argent, mais bien pour envoyer un message clair: les victimes n’ont pas à accepter ce genre de comportement et ne devraient jamais être poursuivies par leur agresseur.
Sources: La Presse, The Guardian
Une application pour éradiquer l’excision
Au Kenya, où une fille sur quatre subit encore aujourd’hui l’excision, des adolescentes âgées de 15 à 17 ans viennent de créer une application pour aider les victimes, avérées ou potentielles, de cette pratique. I-Cut leur offre de l’information sur les mutilations génitales ainsi que diverses ressources. L’application leur donne par exemple accès à un bouton permettant d’alerter les forces de police au besoin.
L’initiative des cinq jeunes filles a de quoi impressionner: elle leur a valu une invitation au Technovation Challenge, un concours international qui se tiendra à San Diego, en Californie, en octobre…
Source: Madame Figaro
Les menstruations affectent-elles la concentration?
Non, les femmes n’ont pas davantage de pertes de mémoire et ne sont pas moins attentives lorsqu’elles ont leurs règles! C’est ce qu’a conclu une récente étude suisse. En évaluant 88 femmes à quatre moments différents de leur cycle, les chercheurs n’ont décelé aucune variation en ce qui a trait à leurs fonctions cognitives. Voilà un mythe à la couenne dure qu’on se fera une joie de reléguer aux oubliettes.
Source: Medical News Today
Un sexologue à l’école
Quand on sait qu’au Québec, 1 fille sur 5 et 1 garçon sur 10 rapportent avoir été victimes de violence sexuelle avant l’âge de 18 ans, on comprend pourquoi l’Ordre professionnel des sexologues réclame un statut officiel dans les écoles québécoises – à l’instar des éducateurs spécialisés par exemple, qui sont inclus dans la nomenclature des titres d’emploi du réseau de l’éducation.
Avec le retour imminent de l’éducation sexuelle au programme scolaire, un tel statut leur permettrait de créer du matériel pédagogique adapté à l’âge des enfants et d’intervenir de façon ciblée auprès des victimes d’agressions sexuelles.
Sources: La Presse, Fondation Marie-Vincent, Le Devoir
Votez Nixon!
On l’a aimée dans la peau de Miranda, l’avocate indépendante de la série-culte Sex and the City. On pourrait prochainement voir Cynthia Nixon endosser un tout autre rôle: celui de gouverneure de l’État de New York. L’actrice de 51 ans a admis il y a quelques jours, sur le plateau de l’émission matinale Today, que de nombreuses personnes souhaitaient qu’elle pose sa candidature à ce poste aux prochaines élections, sans toutefois faire d’annonce officielle.
Mère de trois enfants, elle se dit notamment critique de la gestion du gouverneur actuel, Andrew Cuomo, en matière d’éducation et dénonce les disparités criantes du financement public entre les écoles riches et pauvres de l’État.
Sources: Variety, Today
Ne se moque pas du président sénégalais qui veut…
Amy Collé Dieng, une chanteuse sénégalaise, a été incarcérée durant une dizaine de jours pour avoir partagé sur la messagerie WhatsApp un enregistrement sonore dans lequel elle s’est montrée critique à l’égard du président de son pays, Macky Sall, le qualifiant entre autres de «coquin». Risquant de six mois à deux ans de prison pour «offense au chef de l’État» et jusqu’à trois ans pour «diffusion de fausses nouvelles», elle a été mise en liberté provisoire le 14 août dernier dans l’attente de son procès.
Source: Le Monde
Un ingénieur sexiste se fait montrer la porte chez Google
James Damore, ingénieur chez Google, a été congédié après avoir fait circuler parmi ses collègues une note jugée sexiste. Dans son texte de 3 000 mots, il affirme que l’on compte davantage d’hommes que de femmes dans les technologies parce que ceux-ci ont une prédisposition biologique et naturelle pour ce domaine. Les femmes, de nature plus anxieuse (selon lui), auraient pour leur part des compétences dans les sphères sociales et artistiques.
«Ce n’est pas un point de vue que l’entreprise et moi soutenons, promouvons ou encourageons […] Ces hypothèses sont incorrectes », a fait savoir Danielle Brown, responsable de la diversité chez Google, dans un courriel envoyé aux employés.
Damore envisagerait d’engager des poursuites contre la puissante multinationale parce qu’il juge avoir été renvoyé injustement. À suivre.
SOURCES: RADIO-CANADA, THE NEW YORK TIMES
La citation de la semaine
«Aujourd’hui j’aimerais dire à toute personne, homme ou femme, qui se fait toucher sans y consentir: vous avez le droit de dire non. Je pense à ma fille adolescente qui sera un jour une femme et je souhaite être un modèle pour elle.»
– La journaliste Valerie-Micaela Bain, dans un message publié sur son compte Facebook où elle indique souhaiter tourner la page sur l’incident dont tout le monde a abondamment parlé, soit l’interruption de son reportage télé en direct du festival Osheaga par un homme qui l’a embrassée contre son gré. #nonvraimentpas
SOURCE: FACEBOOK
Les Turques veulent s’habiller comme elles l’entendent
Au cours des dernières semaines, deux femmes de Turquie ont été agressées en public par des hommes choqués par leur tenue vestimentaire. Depuis ces événements, la colère gronde. Prenant le taureau par les cornes, les Turques ont manifesté par milliers cette semaine afin de rappeler aux conservateurs opposés aux libertés des femmes leur droit de porter ce qu’elles veulent sans craindre de représailles. «Touche pas à mes vêtements!» scandent-elles.
Rappelons que ces agressions s’inscrivent dans un contexte où les gestes des femmes sont de plus en plus scrutés (d’aucuns voudraient notamment leur imposer un couvre-feu) dans ce pays, et que le nombre de féminicides y a considérablement augmenté depuis quelques années.
SOURCE: LE MONDE
Le chiffre de la semaine
100. C’est le nombre d’années qu’on devra encore attendre avant que ne soit enfin réalisée l’équité salariale aux États-Unis, si l’on en croit les politiciens, avocats et féministes de tous horizons ayant participé cette semaine à un forum en Illinois portant sur la condition féminine.
SOURCE: CHICAGO TRIBUNE
Ashley Graham dénonce le traitement réservé aux mannequins de couleur
«Je suis consciente qu’on me met sur un piédestal parce que je suis blanche. Il est aberrant qu’aucune Noire ou Hispanique ne jouisse aujourd’hui des mêmes opportunités que moi dans l’industrie de la mode. Et c’est mon devoir de le dénoncer.»
– La mannequin Ashley Graham, en entrevue avec le New York Magazine.
Des autochtones stérilisées sans leur accord
Un rapport tout juste publié révèle qu’au cours des dernières années des autochtones de la région de Saskatoon ont été poussées à accepter de subir une ligature des trompes après avoir accouché, et ce, sans avoir donné leur consentement éclairé. D’aucunes rapportent qu’on ne leur aurait pas expliqué qu’il s’agissait d’une méthode de contraception permanente. D’autres n’ont pas le moindre souvenir d’avoir accepté de se soumettre à une telle intervention.
Les auteures du rapport de même qu’un grand nombre des femmes interrogées souhaitent la tenue d’une enquête nationale afin de savoir si d’autres autochtones ont subi le même préjudice ailleurs au Canada.
SOURCE: LA PRESSE CANADIENNE
En souvenir de Jeanne Moreau (1928-2017)
«Ah, l’amour, c’est une drôle de chose. Vous allez rire, mais moi, ça me fait penser à la gourmandise. Tant que je serai vivante, j’aurai de l’appétit pour l’amour. C’est quelque chose d’indéfinissable. Un état dans lequel on se sent si bien…»
– Jeanne Moreau, en décembre 1969
SOURCE: LE DEVOIR
Les talibans lancent un magazine destiné aux femmes
Afin de les inciter à adhérer à leur mouvement, les talibans du Pakistan ont lancé cette semaine Sunnat E Khaula, un magazine destiné aux femmes pour le moins controversé. «[…] pourquoi tant de cris d’indignation au sujet des mariages de mineurs?» peut-on notamment y lire dans une entrevue avec l’épouse du chef du mouvement. «Il faut bien comprendre que les garçons et les filles arrivés à maturité, s’ils restent célibataires trop longtemps, risquent de devenir une source de destruction morale de notre société», poursuit cette dernière.
Dix millions de mineures sont mariées de force chaque année dans le monde.
SOURCE: LA PRESSE
Serena Williams dénonce la discrimination salariale
«Pour chaque dollar que gagne un homme, une femme noire touche 63 cents. […] Femmes noires, n’ayez pas peur. Exigez un salaire égal. Chaque fois que vous le faites, vous frayez la voie à celles qui vous suivront. Et surtout, sachez que vous le valez. Ça peut prendre un long moment avant de le réaliser; j’ai moi-même mis du temps. Mais nous le valons toutes. Je le dis depuis longtemps: “Il faut croire en soi lorsque personne autour de soi n’y croit.” Allons chercher ces 37 cents.»
Au secours des Tunisiennes
Le parlement tunisien se dote d’une nouvelle législation afin de prohiber les violences faites aux femmes. Cette loi encourage les témoins d’actes violents à les dénoncer, sanctionne le harcèlement sexuel dans l’espace public et indique que l’éducation et la prévention à l’école seront dorénavant mises de l’avant. Elle recommande de surcroît que les corps policiers et les juges reçoivent une formation sur la violence physique, psychologique et économique subie par les femmes. Une initiative des plus pertinentes: pas moins de 60 % des Tunisiennes sont victimes de violence conjugale, selon les dernières données publiées par l’État (2016).
SOURCE: THE NEW YORK TIMES
Talons hauts au travail: ce que dit la science
Une récente étude de l’Université d’Aberdeen, au Royaume-Uni, recommande aux entreprises de cesser d’exiger de leurs employées qu’elles portent des souliers à talons hauts. Les chercheurs, qui se sont attardés aux troubles musculo-squelettiques et autres maux physiques que peuvent causer de telles chaussures, espèrent que leurs conclusions contribueront à faire pression sur les autorités pour qu’elles adoptent une loi sur cette question.
Le printemps dernier, le renvoi de Nicola Thorp, une jeune femme qui avait refusé de porter des talons hauts au travail, a grandement choqué les Britanniques. Plus de 150 000 personnes ont alors signé une pétition afin que le gouvernement interdise de tels codes vestimentaires. Le gouvernement, qui a dit souhaiter sensibiliser davantage les employeurs à ce problème, a toutefois refusé de légiférer, se retranchant plutôt derrière les lois antidiscriminatoires existantes.
SOURCE: BBC
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Après des études en littérature et en journalisme, Véronique Alarie a travaillé durant une quinzaine d'années dans les médias écrits. Elle est désormais éditrice aux Éditions Québec Amérique.
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