Des Iraniens photographiés portant le voile sur les réseaux sociaux? Il ne s’agit pas d’une nouvelle mode au pays des ayatollahs, mais d’un élan de solidarité d’hommes envers leurs épouses. C’est que les Iraniennes sont soumises à une loi abusive : celles qui portent mal le hijab (d’où sortent quelques mèches) ou, pire, se promènent tête nue, risquent la prison ! Lancé par la journaliste iranienne Masih Alinejad exilée à New York, le mouvement My Stealthy Freedom dénonce le règlement qui impose aux femmes de se couvrir le chef en public et invite les hommes à se joindre à la cause sous le mot-clic #meninhijab.
Sources : The Independant, Le Figaro Madame
« Retenez vos filles et vos femmes, ma caméra est sans pitié ! » Tout l’été, des administrateurs d’un compte Facebook au Maroc ont sillonné les plages pour prendre des photos de femmes en maillot de bain, clichés qu’ils ont ensuite publiés sans l’autorisation de ces dernières pour dénoncer « le vice et la débauche » des Marocaines. La classe.
Source : Marie Claire France
« Voici l’histoire de ce pays, cette histoire qui m’a amenée sur scène ce soir. L’histoire de générations de personnes qui ont senti le fouet de l’esclavage, la honte de la servitude et la douleur de la ségrégation, mais qui ont continué à lutter, à espérer et à faire ce qui était nécessaire, de sorte qu’aujourd’hui je me réveille chaque matin dans une maison qui a été construite par des esclaves. Et je regarde mes filles, deux jeunes femmes noires belles et intelligentes qui jouent avec leurs chiens sur la pelouse de la Maison-Blanche. Et grâce à Hillary Clinton, mes filles, tous nos enfants, savent maintenant qu’une femme peut devenir présidente des États-Unis. »
Extrait du vibrant discours de Michelle Obama à la convention démocrate à Philadelphie, le 25 juillet.
Les Canadiennes auraient dû avoir accès à l’avortement par médicament dès janvier dernier. Mais on attend toujours. La raison : selon la loi, le Mifegymiso – c’est son nom – doit être administré par un médecin, ce qui implique pour ce dernier d’en maintenir des stocks à son cabinet. Très compliqué (et même illégal dans certaines provinces). Au Québec, l’Ordre des pharmaciens et le Collège des médecins discutent de la possibilité que le pharmacien distribue la pilule, mais la livre au médecin qui l’a prescrite. Santé Canada réfléchit...
Un gars n’est pas sympathique avec ses collègues ? Pas grave : s’il est compétent, il sera reconnu, selon une étude publiée dans le Harvard Business Review. C’est une autre chanson pour les filles : pour avoir quelque crédit, elles doivent non seulement être douées, mais aussi faire preuve de douceur et de chaleur.
Source : Slate.fr
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