Les athlètes canadiens aux Jeux olympiques d'hiver 2018. Photo: Comité olympique canadien
C’est bien connu, les Canadiennes sont très fortes au hockey. Après avoir remporté la médaille d’argent à Nagano en 1998, année où le hockey féminin faisait son entrée aux Jeux, elles ont remporté l’or aux quatre tournois olympiques suivants. L’équipe est menée cette année par la Beauceronne Marie-Philip Poulin, qui a été la meilleure marqueuse à Sotchi avec trois buts et deux mentions d’aide.
L’aînée de l’équipe de ski acrobatique en sera à sa troisième et probablement dernière participation aux Jeux. Blessée quelques semaines avant Sotchi, elle avait tout de même réussi à se classer parmi les dix meilleures.
Cadette et benjamine d’un trio de sœurs skieuses, elles ont marqué les Jeux de Sotchi il y a quatre ans en s’emparant des deux premières marches du podium. Justine vient tout juste de remporter la première place à l’épreuve de la Coupe du monde qui se déroulait à Mont-Tremblant et arrive gonflée à bloc en Corée. L’aînée, Maxime, qui avait fini 12e à Sotchi, ne s’est pas qualifiée cette fois-ci, mais sera dans les gradins pour encourager ses sœurs.
Vétérane de l’équipe de luge, à 30 ans, elle en est à sa quatrième participation aux Jeux olympiques. Arrivée au pied du podium à Sotchi, elle compte bien rafler une médaille cette fois-ci.
Ayant terminé tout juste derrière sa coéquipière Alex Gough aux Jeux de Sotchi, en cinquième place, McRae pourrait bien quatre ans plus tard se retrouver sur le podium.
Ce sport fait parfois l’objet de moqueries au Québec, mais il soulève les émois dans le reste du Canada, d’où proviennent de nombreux athlètes de haut niveau. Les équipes canadiennes n’ont jamais été exclues du podium depuis le retour du curling aux Jeux en 1998. Lors du dernier tournoi olympique, à Sotchi, elles sont revenues avec la médaille d’or.
La Sherbrookoise de 23 ans participe à ses premiers Jeux olympiques. Elle s’est beaucoup illustrée dans le circuit de la Coupe du monde ces dernières années et a mérité sa place dans l’équipe canadienne en se classant première aux essais de qualification pour PyeongChang.
Marianne est une véritable vedette canadienne depuis les Jeux de Vancouver, où elle avait remporté deux médailles d’argent, une au 500 m et une au relais 3000 m. La scène de baiser entre elle et son conjoint, Charles Hamelin, sur la bande de la patinoire pour célébrer la médaille d’or de ce dernier avait contribué à la renommée du couple. À Sotchi, elle a ajouté une troisième médaille olympique à sa collection en arrivant deuxième au relais.
À 37 ans, la planchiste a déjà en poche deux médailles olympiques, une d’argent remportée à Sotchi et une de bronze, à Turin, en 2006. La native de Petite-Rivière-Saint-François détient également cinq globes de cristal, obtenus lors de Coupes du monde entre 2005 et 2014.
Native de Stoneham, Laurie Blouin a étonné en devenant championne du monde de l’épreuve de slopestyle en 2017. À seulement 21 ans, il s’agit de ses tout premiers Jeux olympiques.
Dès l’introduction du slopestyle aux Jeux olympiques de Sotchi en 2014, l’Ontarienne et la Québécoise se sont illustrées en remportant les médailles d’or et de bronze, respectivement. Elles comptent bien cette année confirmer la place du Canada dans ce nouveau sport.
Elles sont entrées dans l’histoire olympique du Canada en devenant le premier duo à remporter l’or en bobsleigh à Vancouver, en 2010. Quatre ans plus tard, à Sotchi, elles ont fracassé un autre record en parvenant à conserver leur place sur la première marche du podium. À PyeongChang, elles se battront toutes deux pour un troisième titre olympique, mais avec de nouvelles partenaires.
Avec son partenaire Scott Moir, l’Ontarienne sera le porte-drapeau de la délégation canadienne à la cérémonie d’ouverture. Le duo a connu un des plus grands moments de sa carrière en 2010, lorsqu’il a remporté l’or olympique à Vancouver. Deux médailles d’argent ont suivi pour eux à Sotchi, à l’épreuve de danse sur glace et à celle de patinage artistique par équipes. Ils s’entraînent depuis 2016 à Montréal, avec leurs coachs Marie-France Dubreuil et Patrice Lauzon.
Le duo qu’elle forme avec Andrew Poje est arrivé septième à Sotchi et a remporté l’argent et le bronze aux Championnats du monde de danse sur glace en 2014 et 2015. Américaine de naissance, elle a emménagé au Canada en 2006 et défend depuis les couleurs du pays.
La Torontoise a fait bien du chemin depuis sa participation aux Jeux olympiques de Sotchi, alors qu’elle n’avait que 16 ans. Ayant décroché le bronze aux Championnats du monde en 2017, elle pourrait faire partie des surprises de PyeongChang.
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Après des études en chant classique au Conservatoire de musique de Québec, Andréanne Moreau a complété son baccalauréat en journalisme à l'Université du Québec à Montréal (UQÀM) et est devenue journaliste dans les hebdos locaux de TC Média, sur l'île de Montréal. C'est là qu'elle s'est fait remarquer pour ses portraits et ses reportages près du style du magazine et a été recrutée par Châtelaine. Pendant trois ans, elle y a couvert l'actualité féministe mondiale dans la section Planète Femmes, la santé et l'activité physique. Elle a également réalisé quelques longs reportages, notamment au sujet de la grossophobie médicale, de la libido et de l'anatomie féminine. Andréanne met maintenant sa plume au service de l'Orchestre Métropolitain et de son chef d'orchestre Yannick Nézet-Séguin, pour qui elle est conseillère en communications et relations publiques.
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