Société

Scandale politique au Pérou et autres nouvelles féminines

Les victimes de stérilisation forcée au Pérou réclament justice, le cinéma québécois progresse vers l’égalité, et les chicanes de couple à l’ère des textos.

Scandale politique au Pérou

L’ancien président du Pérou Alberto Fujimori pourrait être jugé devant un tribunal pénal dans les prochains mois. Il est accusé d’avoir orchestré la stérilisation de milliers de femmes de 1996 à 2000. Son procès sonnera le glas de 19 années de bataille judiciaire pour les victimes et leurs proches. L’ex-autocrate, aujourd’hui âgé de 83 ans, avait fait de la limitation des naissances l’une des priorités de son gouvernement afin de réduire la pauvreté. Il aurait ordonné la stérilisation d’environ 300 000 personnes sous la contrainte, surtout des femmes pauvres d’Amazonie. Celles-ci recevaient de la nourriture en échange de l’intervention ou étaient menacées de perdre toute aide sociale si elles la refusaient. Fujimori, condamné en 2009 à 25 ans de prison pour corruption et crimes contre l’humanité, encourt cette fois une peine à perpétuité.

Source : Le Monde

Femme avec caméra

Photo : Getty Images

En haut de l’affiche

Devant comme derrière la caméra, les femmes ont longtemps été reléguées à des rôles subalternes. Mais cette réalité change. Les personnages féminins sont de plus en plus nombreux et variés, selon des chercheuses de l’UQAM qui ont décortiqué 49 films québécois récents en collaboration avec l’organisme Réalisatrices Équitables. Sur les plateaux de tournage, les directrices photo, réalisatrices, preneuses de son et productrices sont aussi davantage présentes. Elles le doivent à leur détermination, ainsi qu’aux mesures de parité instaurées en 2013 par des organismes subventionnaires, tels que la SODEC et Téléfilm Canada. Du chemin reste toutefois à parcourir pour atteindre le scénario idéal. Le budget consenti aux réalisatrices pour un film ne représente encore que 63 % de celui accordé à leurs homologues masculins.

Source : UQAM

Femme avec téléphone

Photo : iStock.com

Communication 2.0 ?

Les applis de communication virtuelle facilitent les rencontres amoureuses, les échanges et… les chicanes de couple ! En particulier chez les jeunes de 18 à 35 ans. La moitié d’entre eux auraient fait parvenir un message déplacé à leur partenaire. Cette génération aurait en outre tendance à texter aussi vite que son ombre, réagissant sous le coup de l’impulsion, et à considérer les propos virtuels comme « moins graves » que ceux adressés en personne. L’étude à l’origine de ces observations recommande de repenser le poids des mots, virtuels ou non, et d’envisager une utilisation plus modérée des écrans.

Source : Plos

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