Congé menstruel
Le gouvernement italien examine actuellement un projet de loi qui autoriserait les femmes à prendre jusqu’à trois jours de congé payé en cas de fortes douleurs liées aux règles (une femme sur cinq en souffre). Alors que plusieurs s’enthousiasment d’une telle mesure progressiste, d’autres craignent qu’elle ne nuise aux Italiennes, déjà victimes de discrimination sur le marché du travail – elles sont près du quart à être congédiées pendant ou juste après une grossesse. Fait étonnant : certains pays d’Asie ont une législation semblable depuis belle lurette (1947 pour le Japon !).
[Véronique Alarie] Source : Libération
La mysoginie… féminine!
« J’ai bien peur de l’avoir traitée avec misogynie, de ne pas lui avoir donné tout ce qu’elle attendait de moi, de lui avoir montré une certaine résistance. C’est une chose qui me hante encore aujourd’hui lorsque je reçois des scénarios de films qui seront réalisés par des femmes. »
– L’actrice américaine Anne Hathaway au sujet de sa collaboration avec la réalisatrice Lone Scherfig pour le film One Day (2011), soulignant du même coup que les dangers de la misogynie inconsciente sont bien réels, même chez les femmes.
Source: The Telegraph
Remplacer son nom par une citation inspirante sur son jersey
« Crois en toi, bon sang ! » Ce tweet de la chanteuse Zara Larsson figure maintenant sur le chandail de Lisa Dahlkvist, membre de l’équipe nationale de soccer de Suède. En effet, la Fédération suédoise de football a demandé à chacune de ses joueuses de choisir un tweet d’une Suédoise célèbre afin de remplacer le traditionnel nom de famille au dos des pulls. Une manière de montrer aux jeunes filles que « tout est possible », dixit la capitaine Lotta Schelin, qui, elle, a opté pour « Ne regarde personne de haut à moins que ce ne soit pour l’aider à se relever », de Gudrun Schyman, porte-parole d’Initiative féministe, parti politique fondé en 2005.
[Valérie Schiltz] Source: The Guardian
Arme de dénonciation massive
La tribune qu’ont choisi d’investir les féministes saoudiennes pour dénoncer l’oppression? Le web. Leur arme? Le téléphone portable. Dans une société où les femmes doivent obtenir la permission de leur frère, oncle, mari ou fils, ne serait-ce que pour quitter la maison, elles sont de plus en plus nombreuses à oser partager des photos et vidéos d’elles en train de faire des gestes interdits tels que conduire, retirer leur hijab en public, faire du vélo ou porter un pantalon – souvent au risque d’être emprisonnées. Leur but : dénoncer leur réalité à la face du monde et essayer de faire changer les choses, un tweet à la fois. On peut suivre leur rébellion sur la campagne en ligne #StopEnslavingSaudiWomen.
[V.A.] Source: The New York Times
À Hong Kong, au Japon et en Corée du Sud, plus de 52 % des homicides sont perpétrés à l’encontre des femmes, alors que la moyenne mondiale est de 21,3 %. Plus de la moitié de ces assassinats sont commis par un proche ou le conjoint de la victime.
[V.A.] Source: Time
La course à la perfection
« Les femmes vivent une pression qu’elles se créent elles-mêmes. Il y a plein de choses qui étaient censées nous libérer, mais qui nous rendent plus malheureuses, finalement. Que ce soit le jeunisme ou le fait de toujours vouloir être belles et minces et de courir constamment après le bonheur. Les femmes perdent temps et énergie pour ça, et en plus, elles y laissent leur joie de vivre en voulant atteindre des objectifs inatteignables. »
– Delphine Apiou, rédactrice en chef du magazine féminin français Biba, et auteure du récent ouvrage Prends-moi pour une cruche, publié aux Éditions Robert Laffont.
Source : La Presse
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