Vie pratique

Cote de crédit : nos astuces pour l’améliorer

Si une bonne cote de crédit est le sésame qui ouvre la porte du financement, une mauvaise, au contraire, éloigne les prêteurs. Voici quelques trucs simples à mettre en pratique pour garder un dossier impeccable.

Pour l’immense majorité, acheter une résidence ou un véhicule nécessite un prêt bancaire. L’obtention de ce financement dépendra de sa cote, qui représente, en quelque sorte, l’historique de son comportement en matière de crédit.

Or, une note médiocre – due à des retards de paiement, par exemple – poussera les prêteurs à imposer un taux d’intérêt plus élevé ou, pis, à refuser un prêt. D’où l’importance d’avoir un dossier sans tache.

En suivant ces quatre principes de base, on devrait y parvenir sans trop de soucis.

On paie ses comptes à l’avance

L’ennemi juré de la cote de crédit, ce sont les dettes accumulées sur sa carte de crédit. Bref, mieux vaut ramener son solde à zéro chaque mois et, surtout, le faire à temps… « Même une seule journée de retard sur la date d’échéance de paiement aura un effet négatif », affirme Sophie Desautels, syndique autorisée en insolvabilité chez Raymond Chabot.

On s’assure donc de payer à temps. Ou mieux : on rembourse le solde de sa carte avant la date d’échéance. « Chez les personnes ayant un moins bon pointage de crédit, ça peut faire une énorme différence », soutient Julie Kuzmic, cheffe principale de la conformité pour la défense des droits des consommateurs chez Equifax, une des deux agences de crédit actives au pays.

On reste fidèle à ses cartes de crédit

Les agences de crédit aiment la stabilité, la fidélité, ce qui contribue à bâtir un bon historique.

« Si l’on change constamment de cartes, on efface de leur mémoire ses bonnes habitudes de remboursement. C’est pour cette raison qu’il importe toujours de garder une vieille carte active en l’utilisant de temps à autre », souligne Sophie Desautels.

On ne néglige aucune facture

Une facture de téléphone cellulaire impayée, ça peut paraître anodin. Or, c’est tout le contraire, car les fournisseurs de téléphonie mobile font en général appel à des agences de recouvrement afin de récupérer la moindre somme due. « L’implication d’un recouvreur entachera votre cote de crédit pendant une période de six ans, même si vous avez payé la facture entre-temps », avertit Julie Kuzmic.

On respecte sa limite

Une bonne habitude à prendre : ne jamais flirter avec la limite de sa carte de crédit. « Sinon, on considère que vous êtes plus vulnérable à un défaut de paiement, même si vous remboursez cette dette de consommation tous les mois », explique Sophie Desautels.

Quel est le pourcentage maximal de crédit à respecter ? Il n’y a pas de règle officielle à ce sujet, mais l’Agence de la consommation en matière financière du Canada, qui protège les consommateurs de produits financiers, le fixe à 35 %.

Sur une limite de crédit de 5 000 $, par exemple, cela équivaut à 1 750 $. Si on a besoin d’une plus grande marge de manœuvre, on peut demander une augmentation de sa limite de crédit. « À condition de ne pas en profiter pour augmenter aussi ses dépenses. Sinon, il y a un très grand danger d’endettement », met en garde Julie Kuzmic. Et ça, ce n’est pas bon pour sa cote !

Bon à savoir : il est possible de consulter son pointage de crédit gratuitement chez Equifax et TransUnion.

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