L’artisanat est dans l’air du temps et le fait main a la cote. Au lieu de camoufler les points de couture et les empiècements, exposons-les à la vue de tous ! C’est une belle façon de transformer des vêtements usés ou déchirés en œuvres d’art uniques... tout en participant à l’économie circulaire.
Ces réparations bien en évidence s’inspirent du sashiko, une technique de broderie japonaise créée à l’origine pour réparer des accrocs et rapiécer des textiles troués. Un excellent moyen de prolonger la vie des vêtements aimés et de leur redonner du style. « Ils sont porteurs d’une histoire. On se dit de plus que leur propriétaire se soucie de la planète en évitant d’envoyer ses fringues dans les dé charges », affirme Arounna Khounnoraj, cofondatrice du studio-boutique Bookhou, à Toronto, où les accessoires en textile sont à l’honneur. Elle est aussi autrice du livre Visible Mending, qui illustre étape par étape des projets de bricolage amusants. Son superbe compte Instagram @bookhou déborde d’idées de broderies et de reprisages, expliquées clairement à l’aide de vidéos.
Des suggestions pour accompagner nos initiatives de raccommodage :
Atelier B Catherine Métivier, cofondatrice de la marque de mode durable montréalaise Atelier B, propose un cours en présentiel de deux heures. On y apprend à faire un bord de pantalon, coudre un bouton... et donner de l’amour à nos fringues (72 $ + taxes. Inscriptions : atelier-b.ca).
Club tissus Cette chaîne québécoise de mégamerceries nous initie à l’univers de la broderie avec des cours de base et des ateliers créatifs de cinq heures offerts dans certaines succursales. (Inscriptions : thefabricclub.ca).
Gaia & Dubos La griffe québécoise créée par Léonie Daignault-Leclerc est une marque de mode responsable. Conséquente dans sa démarche, la designer a créé le programme pour débutants « Réparations à la main », composé de huit vidéos en ligne. (32 $ + taxes. gaiaetdubos.com).
La Gentle Factory Changer un fond de poche, repriser une déchirure... tellement facile, avec les courtes capsules vidéo réalisées par cette marque de mode française écoresponsable. Les explications sont écrites avec clarté sur les images (sur YouTube).
(Michèle Mayrand)
Avec les trois points illustrés ci-dessous, on peut réparer presque tout à la main, sans machine à coudre.
Il consiste à piquer l'aiguille à travers le tissu, à intervalles réguliers. Le fil passe alternativement du dessus de l’étoffe à son envers. Ce point est utile pour faire des ourlets.
Il sert à renforcer la couture en doublant le point avant. C’est le point qui ressemble le plus à celui de la machine à coudre.
Ce point a plusieurs usages. Il est indiqué pour faire des ourlets simples, empêcher un bord de s’effilocher ou encore assembler deux morceaux de tissu de façon décorative – dans ce cas, on utilise un fil de couleur contrastante. Procéder en piquant l’aiguille en diagonale à travers les deux pièces d’étoffe, puis passer le fil par-dessus le bord du tissu.
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