Depuis So Blue, en 2012, l’indomptable Louise Lecavalier est aussi chorégraphe. Sa deuxième création, Mille batailles, chaudement accueillie au Festival TransAmériques l’été dernier, se veut un ring où les corps deviennent armures. Avec son complice Robert Abubo, la vibrante danseuse s’investit dans un pas de deux électrisant.
Mille batailles, du 8 au 10 mars à l’Usine C.
Beyries
Cette auteure-compositrice-interprète possède une voix qui charrie son lot d’émotions et de vécu. En témoignait sa reprise d’un air de Paul Daraîche accompagnant la sortie de Suzanne (Céline Bonnier) d’Unité 9 (ICI Radio-Canada). Gravé sous l’étiquette Bonsound (Lisa LeBlanc, Safia Nolin), Landing, son premier opus, ne passera pas inaperçu… et pas que pour son duo avec Louis-Jean Cormier. Sortie : 24 février.
Sally Folk
Lookée sixties, Sally n’est pas folk mais chanson française entraînante, avec une plume trempée dans l’air du temps et la dérision. Sujets abordés : infidélité, superficialité, désir de se reproduire… Le tout pimenté d’ironie, comme dans J’aurai ton enfant quand même, premier extrait de son album Troisième acte. Sortie : 10 février.
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1. Quand une mère envoie paître son fils résolu à la « placer » et s’achète un aller simple pour la planète rouge… C’est une Pauline Martin irrévérencieuse à souhait qui incarne Irène sur mars. Du 28 février au 18 mars au Théâtre d’Aujourd’hui.
2. Six femmes en week-end de ressourcement. Il sera question de dictature du bonheur, de pensée positive, du regard des autres, sur fond d’humour corrosif et d’implication du public. On embarque ? Peut contenir des traces d’égo, les 10, 11, 16, 17 et 18 mars à l’Espace La Risée.
Un resto-lounge immense, configuré en plusieurs ambiances, dont une portion bar verdoyante ? Bienvenue au Kampai Garden, lancé par le chef Antonio Park et ses associés. Ici, on mise sur le partage : les cocktails sont offerts au pichet et le menu propose des snacks raffinés d’inspiration asiatique, qu’on grignote à plusieurs en regardant l’ambiance se réchauffer. Mention aux dumplings grillés et aux tacos – crevettes nordiques servies dans de fines crêpes à la farine de riz, lait de coco et cari –, exceptionnels. Bons 5 à 7 !
1616, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal.
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Nom : Christine Tootoo.
Occupation : étudiante en droits de l’homme au programme d’études autochtones de l’Université de Winnipeg, chanteuse de gorge, musicienne.
À découvrir dans : Iqaluit, de Benoît Pilon, où elle interprète avec naturel Ani, mère monoparentale liée à Gilles (François Papineau), travailleur saisonnier. Sa première expérience cinéma. « J’ai pu profiter des conseils de Marie-Josée Croze [épouse de Gilles] et de Natar Ungalaaq (Ce qu’il faut pour vivre), à qui je pouvais m’identifier même si je n’ai pas son expérience. J’ai trouvé que le scénario reflétait la réalité du Nunavut. »
Remarquée : par l’American Indian Film Festival, qui l’a nommée dans la catégorie Meilleure actrice de soutien pour ce rôle. « Je suis des cours de jeu, et j’espère participer à d’autres films tournés au Nunavut quand je retournerai à Rankin Inlet, d’où je viens. »
Iqaluit, en salle le 10 mars.
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