Féministe, rêveuse, hypersensible.
Bizarre. Et c’est vrai que je peux être socialement maladroite. Ce qui me cause parfois de l’anxiété. Alors, je peux comprendre que les gens disent parfois ça.
Les framboises noires ! Plusieurs vont penser que c’est une façon snob de parler des mûres, mais non, c’est une réelle variété de framboises. Dans la même catégorie, de plus petite taille, il y a aussi les catherinettes. Des variétés assez rares, vendues dans certains marchés seulement… Je pourrais faire la file pendant des heures pour en avoir !
Dans la vingtaine, je croyais que, pour réussir ma vie, il fallait que j’atteigne certains rêves professionnels. Je n’y suis pas parvenue, mais j’ai trouvé une occupation qui me ressemble et j’adore la carrière que j’ai. Puis, dans la trentaine, je voulais des enfants, une famille… Ça ne s’est pas produit pour des raisons de santé. J’ai dû faire ce deuil et, aujourd’hui, je me sens super heureuse. Pour la quarantaine, j’accepte donc qu’il n’y ait pas qu’une réponse à cette question. Une vie, c’est toujours à réinventer.
L’intégrité.
J’adore Laurence Nerbonne, dont la musique me rend toujours de bonne humeur. J’aime faire des découvertes. Si j’entends quelque chose qui me plaît dans un commerce ou une série télé, je m’informe et je l’ajoute à ma liste d’écoute, qui comprend autant de vieilles chansons que de nouvelles compositions. J’ai un faible pour les reprises de chansons pop au violon conçues pour la série Bridgerton .
La seule ville étrangère où j’irais habiter, c’est Londres. La vibe rappelle vraiment Montréal. C’est vivant et relax en même temps, les gens sont gentils, et les filles portent des chaussures de sport avec leurs vêtements chics parce qu’elles marchent beaucoup. Je me reconnais là-dedans !
Le pin. J’en prends de grandes bouffées quand je me retrouve en forêt.
La patience, un travail de longue haleine !
Qui se termine par un bon souper ! Je suis du genre à apprécier chaque bouchée. Parfois, je dis à mon chum : « J’aimerais qu’on parle encore du fait que cette recette est vraiment délicieuse ! » On est tous les deux véganes, et on tripe à déguster ce qu’on prépare.
Au chocolat. Je ne peux passer une journée sans en manger un peu. Idéalement du très noir.
J’ai toujours envié Samantha, dans Ma sorcière bien aimée [série télé américaine], qui est capable de faire son ménage en quelques mouvements du bout du nez…
Sous la douche. Pas pratique pour prendre des notes !
J’ai un attachement pour Clémence DesRochers. Une grande dame de l’humour qui devrait avoir la même aura de légende qu’Yvon Deschamps.
Je dirais ma sœur, Gina ! Elle représente plusieurs femmes de notre époque qui essaient de jongler avec une carrière et la maternité. Je l’admire comme j’admire toutes les femmes qui essaient de trouver un équilibre dans le chaos de la vie.
Une robe de Bodybag by Jude. J’adore cette designer montréalaise.
Mon baume à lèvres. J’ai toujours les lèvres sèches.
C’est cliché, mais c’est mon mariage avec Olivier. Si j’avais à revivre une journée à l’infini, je voudrais que ce soit celle-là. C’était tellement doux, les gens importants pour moi étaient là et ça se passait chez moi.
Je parle à mon chum. Il est tellement bon pour décortiquer mes émotions. J’ai l’impression de les lui présenter sous la forme d’un cube Rubik et qu’il remet toutes les couleurs à la bonne place !
Psychologue pour les enfants ou les ados. Dans une autre vie, j’ai aussi désiré être journaliste et chroniqueuse télé, mais je ne suis pas faite pour être devant la caméra.
Je comprends vite ce que les gens veulent dire et il m’arrive de leur couper la parole. J’essaie vraiment de me corriger.
Faisait preuve d’empathie.
On peut entendre India dans le balado Tomber : Michel Brûlé (Ohdio), à propos du parcours de l’éditeur, et la lire dans Mister Big ou la glorification des amours toxiques (Québec Amérique), qui analyse la relation entre deux personnages de Sex and the city.
À lire aussi : Tête-à-tête avec Rafael Payare de l'OSM
Inscrivez-vous aux infolettres de Châtelaine