Peu connaissent le travail audacieux de la peintre montréalaise Janet Werner.
Cela risque toutefois de changer au cours des prochains mois, alors que le MAC consacre une exposition à la dernière décennie de sa carrière. L’artiste s’est surtout fait remarquer pour ses portraits fictifs uniques, dont plusieurs sont réalisés à la manière d’un «cadavre exquis».
«J’utilise des photographies trouvées dans les magazines de mode, dit-elle. Au départ, ces photos ne sont que des coquilles vides, destinées à vendre. C’est une idée unilatérale de la beauté qui nous consume constamment. Le collage me permet de transformer ce vide en personnages plus intéressants, qui représentent la complexité de la condition humaine.»
Dans ces figures composites se côtoient la séduction et la destruction, l’humour et la réflexion, la culture populaire et l’imaginaire. «Je veux que mes personnages conservent une certaine beauté qui attire le regard. Cependant, en les extirpant de leur contexte original, je peux me permettre de poser des questions.»
Janet Werner. Jusqu’au 5 janvier au Musée d’art contemporain de Montréal.
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