Le troisième opus cinématographique de Monia Chokri, explore les thèmes de l'amour, du couple et du désir féminin. Il offre également une réflexion sur les disparités sociales et le mépris de classe, à travers l'histoire enflammée d'une professeure de philosophie quadragénaire et d'un entrepreneur en construction pragmatique.
Amélie a 23 ans et ne croit déjà plus en l’amour. Lorsqu’elle emménage dans un petit appartement parisien, elle découvre, cachée derrière une plinthe, une boite remplie de souvenirs laissée là il y a 40 ans. Dès lors, en compagnie des ses voisins, elle mène l’enquête pour en retrouver le propriétaire. Et au passage, elle s’entichera du beau Nino, qui lui file constamment entre les doigts. Une réalisation unique, une direction photo inégalée, une histoire fascinante, une Audrey Tautou en pleine possession de son art.
Bref, un in-con-tour-nable.
Harold, jeune adulte fasciné par la mort, fait la rencontre de Maude, vieille excentrique octogénaire excentrique et peu portée sur les conventions sociales. Les deux deviennent inséparables, en dépit de la mère de Harold, qui tente par tous les moyens d’éloigner ces deux êtres qui semblent, à prime abord, avoir si peu à offrir l’un à l’autre. Film culte, teinté d’humour, mais rempli d’une touchante tendresse.
Cette histoire d’amour se déroule pendant les vacances d’été d’un adolescent de 17 ans dans une villa italienne. On aime: l’histoire, les comédiens, le lieu, la cinématographie et la tendresse du réalisateur envers ses personnages.
Pour la performance de Marion Cotillard.
Pleurer l’histoire d’amour impossible d’un homme et de son assistante virtuelle (genre Siri)? Oh oui! La trame sonore, en partie composée par Arcade Fire, est magnifique.
L’histoire d’amour d’une tristesse infinie – qui a lancé la carrière de Ryan O’Neal –, a-t-elle vraiment besoin de présentation? Un film qu’on écoute entourés d’une doudou, avec quelques boîtes de papiers mouchoirs à portée de main!
Le film à l’origine de La magie du destin (Sleepless in Seattle). Une vraie saga d’amour, avec en prime la beauté des années 1950 et le charme fougueux de Cary Grant.
Ce Cendrillon des années 1990 est la preuve que l’authenticité est payante en amour.
Un film puissant du réalisateur et scénariste autrichien Michael Haneke qui raconte comment on peut aimer l’autre jusqu’au dernier souffle. Rarement voit-on des personnes âgées dans des premiers rôles – ici, Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant qui se sont éteints respectivement en 2017 et 2022 – sont prodigieux. A reçu l’Oscar du meilleur film étranger en 2013.
L’histoire du grand amour qui se savoure sur plusieurs années! Ce classique aux scènes mémorables est un film d’amour qui plait aux femmes autant qu’aux hommes. Et ça n’arrive pas si souvent!
Nos kleenex deviennent vite des boulettes humides. Accident d’avion, liaison interdite, souvenirs, guerre: tous les éléments pour faire verser des torrents de larmes dans ce film d’Anthony Minghella.
Deux gardiens de bétail, isolés dans les montagnes rocheuses, tombent amoureux. Seul hic, l’un d’eux est marié. Lorsque son épouse apprend la vérité, dans une scène crève-cœur, la vie des deux amoureux sera chamboulée à jamais. Adaptation parfaitement réussie d’une nouvelle écrite par la canadienne Annie Proulx, interprétée de façon magistrale par un trio d’acteurs hors pair.
Le polyamour avant l’heure. Jules et Jim sont amoureux de Catherine (magnifique Jeanne Moreau), qui passe de l’un à l’autre avec une légèreté et une insouciance qui a dû choquer à sa sortie, au tout début des années 1960. Un grand classique de la Nouvelle vague, signé François Truffaut.
La quête déchirante d’un homme «poqué» pour revoir l’amour de sa vie, la mère de son fils. Un film qui chamboule le coeur.
Une direction artistique sublime, des chansons réjouissantes et des chorégraphies exaltantes… Que demander de plus?
Deux anciens amants se retrouvent et reprennent leur relation tourmentée. Ça finit très, très mal… Fanny Ardant et Gérard Depardieu étaient jeunes et sublimes dans ce classique signé François Truffaut.
Pour la beauté des décors et des costumes, ainsi que le jeu de Glenn Close et de John Malkovich.
Charmante comédie dramatique dans laquelle Loretta Castorini, une veuve italo-américaine, se résigne à accepter la demande en mariage d’un homme qu’elle n’aime pas, pour ensuite tomber éperdument amoureuse du frère écorché vif de son fiancé. Impossible de résister à la finesse et à l’humour des dialogues entre les principaux protagonistes, interprétés par Cher et Nicolas Cage, ainsi que les personnages truculents qui composent la famille de Loretta. Du bonbon!
Pour la cinématographie, le sens du rythme et le jeu des acteurs.
Une histoire d’amour impossible, tragique, entre deux êtres aux antipodes. Mais aussi l’amour d’une femme pour la musique.
Basé sur le roman éponyme d’Anne Hébert, Kamouraska raconte l’histoire d’une femme aux prises avec un mari violent, qui tombe follement amoureuse d’un médecin. Ce dernier la convaincra que la seule façon de vivre leur amour est d’assassiner son mari. Mais les choses ne seront pas si simples… Geneviève Bujold y tient l’un de ses premiers rôles marquants.
Une histoire de triangle amoureux, sous le signe de l’humour, dans laquelle les sublimes Josiane Balasko et Victoria Abril crèvent l’écran. Une femme hétéro et mariée tombe sous le charme d’une femme, lesbienne assumée et masculine, au grand désespoir de son mari, qui tente le tout pour le tout pour la reconquérir. Les scènes cocasses se multiplient…
Ce drame romantique avec une pointe de science-fiction est à couper le souffle. Tout est juste, beau, touchant, autant la trame sonore que l’esthétisme que le jeu des acteurs… Qui aurait cru que Jim Carrey pouvait être aussi émouvant!
Pour le jeune Dustin Hoffman dans son premier rôle; pour le jeu d’Anne Bancroft dans son rôle de femme fatale si élégante et pour la chanson thème, Mrs Robinson de Simon & Garfunkel. On s’amuse tout au long du film.
Clint Eastwood, Meryl Streep; fabuleux, touchants et criants de vérité! La passion à l’état pur. Toutes les femmes qui ont vu ce grand film ont rêvé de vivre une telle histoire!
Un amour impossible. De la musique qui transporte. Des scènes incroyables (celle de la soirée de bal!). Des émotions à fleur de peau.
Parce que c’est beau et que ça fait rêver! Un classique au goût du jour.
Le scénario et les répliques de Bogart sont dorénavant des classiques du cinéma. Parce qu’on y aborde aussi les grands thèmes de l’époque: amour, honneur, patriotisme.
On souhaite qu’ils finissent ensemble même si leur histoire d’amour est torturée!
Anne quitte mari et pays – la Suisse – pour s’installer au Québec. Elle emménage chez une amie psychologue, incarnée par une Louise Marleau solide, où ses certitudes amoureuses sont peu à peu remises en question. Une belle histoire touchante d’un amour improbable, écrite et réalisée par Léa Pool. En prime : la chanson thème magnifique, interprétée par Danielle Messia. Je t’écris de la main gauche, ça vous dit quelque chose?
Cette production argentino-québécoise, signée Eliseo Subiela, est empreinte d’onirisme et de poésie. On y suit l’histoire d’un homme qui part à la recherche d’une femme capable de voler. Eh oui, le cinéma permet aussi ça… Sa rencontre avec une prostituée de Buenos Aires sera déterminante.
Clara et Nikolaï se rencontrent dans un rave, se plaisent et tombent rapidement dans les bras l’un de l’autre. Après l’amour, Clara veut rentrer chez elle, mais Nikolaï la convainc de rester. Ils passent la nuit à parler de leur vie et de leurs passions respectives. Il semble alors naître entre eux quelque chose qui pourrait s’apparenter à une histoire d’amour. Excellent portrait d’une jeune génération désabusée par l’amour mais voulant toujours y croire, signé Anne Émond.
Quétaine de même! Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire rêver et pleurer: un décor raffiné et suranné, deux jeunes gens beaux comme des cœurs, l’amour malgré le clash des classes sociales, l’innocence. Puis le drame, bien sûr, qui met en relief le courage de l’homme. On ne se lasse pas!
Lorsqu’un jeune Roumain vient donner un coup de main à la ferme familiale, en Écosse, la vie de Johnny, bascule. Homosexuel, alcoolique, adeptes des baises rapides dans les toilettes, il développe pour Gheorghe des sentiments amoureux qui lui étaient jusqu’ici inconnus. Tiraillé, il finit par céder, mais ses démons intérieurs ne sont jamais bien loin. Proche parent de Brokeback Mountain, mais avec un dénouement complètement différent…
Pour l’humour et une incroyable brochette de comédiens qui sont tous drôles et touchants.
Quand une Meryl Streep joue dans un film, disons que c’est dur à battre.
Un classique, un incontournable. C’est l’amour malgré les difficultés, l’amour malgré les idéaux déçus, c’est la passion et le drame. Épique.
Le roman historique de Louis Hémon a été magnifiquement transposé à l’écran dans ce film d’amour réalisé par Gilles Carle et porté à bout de bras par une Carole Laure au sommet de son art.
On y voit toutes les étapes d’une histoire d’amour: les débuts, les déceptions, le divorce et les sentiments qui se rallument! C’est drôle, charmant et sexy.
Pour voir fanfaronner l’inimitable Yves Montand, au top de sa mâlitude. Pour suivre la magnifique Romy Schneider, en quête de son indépendance, qui valse entre deux amours: l’homme d’affaires grande gueule (Montand) et l’artiste belle gueule (Sami Frey). Des allers-retours amoureux qui ont quelque chose de très actuel!
Parce que l’amour ne tourne pas toujours comme on veut, mais on finit toujours par trouver.
Comment un coup de foudre se transforme en amour durable. Juste beau…
Drame historique, porté à bout de bras par Gérard Depardieu et Isabelle Adjani dans le rôle de sa vie. Sculpteuse de talent, Camille est vite repérée par Auguste Rodin, qui l’engage comme assistante. Très vite, elle sculptera à la fois pour elle et pour lui, en plus de devenir sa maîtresse. Entre les deux, c’est la passion dévorante, qui finira par mener Camille au bord de la folie. On est loin de la petite comédie romantique américaine, mais Camille Claude est un film à voir sans faute.
Le réalisateur Wong Kar Wai propose ici une œuvre singulière, tout en lenteur, en non-dits et en silences lourds de sens, dans lequel un homme et une femme mariés chacun de leur côté tombent amoureux, une chose impensable en ce début des années 1960 à Hong Kong. Réussiront-ils à vivre cette passion au vu et au su des voisins qui les épient?
Tout y est: l’innocence, la vulnérabilité, la folie de la jeunesse, New York dans les années 60, Tiffany’s, Audrey Hepburn en Givenchy, un des premiers plans en continu en début de film, le chat, le baiser, l’abandon sous la pluie et la musique de Henri Mancini. Un classique!
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