« C’est ici que j’ai passé les deux dernières années de ma vie », s’esclaffe Sarahmée en m’ouvrant les portes des studios Ausgang, situés sur la Plaza Saint-Hubert, à Montréal. Soir après soir, écouteurs sur les oreilles, l’artiste de 32 ans s’est acharnée à travailler sa voix, ses mélodies et ses rythmes pour créer Irréversible, un album aux influences rap, pop et afrobeat qui dégage une énergie contagieuse. « Je suis très contente du résultat. C’est un disque qui donne envie de danser et prend vraiment vie en show! » Son sourire est rayonnant, mais il s’en est fallu de peu pour que les 14 morceaux qui composent Irréversible ne voient jamais le jour. « J’ai songé à arrêter la musique. Je voulais toujours plaire à tout le monde, et ça tuait mon inspiration. Avec le temps, j’ai trouvé un son qui me représente bien. » Une assurance loin d’être superflue lorsque vient le moment de s’imposer dans une industrie à prédominance masculine. « Il y a des exceptions comme les Francos, mais, souvent, il faut relancer les gens plusieurs fois pour espérer de la visibilité. Les rappeuses doivent à tout prix se serrer les coudes. » Avec une dizaine de festivals à son calendrier cet été et un contrat comme égérie de Sephora au Canada, Sarahmée voit maintenant ses efforts porter leurs fruits. Et ce n’est que le début!
L’album Irréversible vient de paraître sous étiquette Ste-4. Sarahmée sera en spectacle le 20 juin à Montréal, en première partie de Josman, ainsi que le 23 juin à Québec sur les Plaines d’Abraham.
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