Elle n’est pas devenue artiste – puis star – par accident, mais à cause d’un terrible accident de vélo à 19 ans. « J’aurais pu tomber un centimètre plus à gauche, je ne serais pas ici pour voir le soleil se coucher », dit-elle dans Some Lessons, qu’elle ne fait plus en concert. « Je ne veux pas revivre cette période », explique l’Américaine Melody Gardot dans un courriel. Un an d’hôpital à réapprendre à marcher, à parler, à chanter. La suite, comme on dit, is history. Son répertoire, au début très jazz, s’est métissé : blues, folk, bossa-nova, presque pop. « Mes racines sont dans le jazz, mais je n’ai pas peur de m’inspirer d’autres cultures et styles de vie. » Une vie qui, parfois, tient à un centimètre. Le 28 juin au Grand Théâtre de Québec ; les 29 et 30 juin à la Place des Arts, en ouverture du Festival International de Jazz de Montréal. [Jean-Yves Girard]
Nom : Mickaël Gouin Traits distinctifs : auteur et comédien qui, comme ses idoles Steve Carell et Will Ferrell, nage entre comique et sérieux. S’est fait connaître avec : la défunte SNL Québec, où il était lecteur de nouvelles. « J’écrivais déjà pour l’émission quand ils ont décidé de me donner cette chance. » Et la websérie 7 $ par jour, coécrite avec Adib Alkhalidey. Rôle marquant : « Le chum de Nelly Arcan dans le film Nelly, qui sortira plus tard cette année. J’ai perdu 15 livres, travaillé ma posture. Les scènes ont été très difficiles à jouer. » À voir dans : On t’aime Mickaël Gouin. Non, il ne signe pas cette pièce qui, rareté, s’adresse aux ados. « Je n’aurais jamais cette prétention ! C’est l’histoire d’une famille qui tripe sur moi et qui décide de me kidnapper. Une sorte de Misery satirique. » Dès le 26 juin au Théâtre des Cascades, à Pointe-des-Cascades. [Elsa Babaï]
Impossible de rester de marbre devant le pavillon Pierre Lassonde du Musée national des beaux-arts du Québec, qui constitue pour l’institution une spectaculaire porte d’entrée sur la Grande Allée. Surtout, cet espace lumineux hébergera cinq nouvelles expositions consacrées à l’art contemporain québécois de 1960 à aujourd’hui, dont une sur l’art inuit et un parcours-promenade jalonné d’une trentaine d’installations. À découvrir dès le 24 juin, alors que débuteront trois jours de festivités gratuites pour l’occasion. Psitt ! Le pavillon central, réaménagé, accueille The Flux and the Puddle, l’œuvre-bilan du génial sculpteur David Altmejd, et ce, pour les 10 prochaines années. [Caroline Fortin]
Nos suggestions pour s’éclater.
La terrasse la plus haute de la métropole est enfin ouverte ! Au 44e étage de la Place Ville Marie, l’espace occupé par le resto Les Enfants Terribles peut recevoir 400 personnes. Et ce n’est qu’un volet d’Au Sommet Place Ville Marie, qui comporte aussi un observatoire à 360° et une expo. À go, on sort (ou pas) sa perche à égoportrait... [Caroline Fortin]
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