Antoine Olivier Pilon avait 14 ans à la sortie de Frisson des collines, qui l’a révélé et... lui a valu des moqueries. « J’ai été intimidé au secondaire parce que j’étais le “p’tit nouveau”, “l’acteur”, dit-il, mais j’ai aussi intimidé, sans réfléchir, peut-être en réaction à ça. » Ce qui l’outillait d’emblée pour incarner Tim, jeune sportif réservé et harcelé, dans le puissant premier long métrage de Yan England, 1:54, tourné au cœur d’une polyvalente de Longueuil. « J’ai hésité avant d’accepter cette responsabilité. L’intimidation, c’est un sujet délicat. Mais le scénario de Yan est efficace. Il parle autant aux victimes qu’à leurs proches, aux bullies qu’aux témoins. Je crois à l’impact qu’il peut avoir. » Quant à son avenir immédiat, l’inoubliable Steve de Mommy le souhaite plus léger. « Je suis aussi capable de faire rire les gens ! » 1:54, en salle le 14 octobre. [Caroline Fortin]
Avec la fraîcheur qui s’installe viennent les sorties bien au chaud au musée. Quoi de mieux alors que La Biennale de Montréal qui présente dans une vingtaine de lieux, 55 artistes et collectifs en provenance de 23 pays ? Franchement, on se le demande! Pour l’édition 2016, titrée Le Grand Balcon, les artistes explorent une question inusitée : l’hédonisme est-il possible aujourd’hui ? Voilà, un défi artistique qui appelle aux grandes réflexions. Du 19 octobre prochain au 15 janvier 2017. [Julie Mathieu]
Dans Une femme à Berlin, sur un texte de Marta Hillers, une journaliste témoigne du quotidien des civiles allemandes pendant l’occupation soviétique. Une parole lucide portée par Sophie Desmarais, avec Evelyne de la Chenelière, Évelyne Rompré et Louise Laprade. À l’Espace Go, du 25 octobre au 19 novembre. [Caroline R. Paquette]
L’artiste islandaise la plus connue du monde ouvre une porte directe sur son imaginaire foisonnant. L’outil requis : un casque de réalité virtuelle. Grâce à l’expo Björk Digital, qui, après avoir enchanté Sydney, Tokyo et Londres, s’amène à Montréal en première nord-américaine avec la Red Bull Music Academy, on pourra voir et entendre les œuvres numériques qu’elle a créées à partir de son répertoire, Vulnicura en tête. À DHC/ART Fondation pour l’art contemporain, du 15 octobre au 12 novembre. [Caroline R. Paquette]
Tourner de drôles de vidéos chez soi et... se faire inviter sur Netflix ? C’est le conte de fées que vit la comédienne américaine Colleen Ballinger. Déjà suivi par sept millions d’abonnés sur YouTube, son personnage, Miranda Sings, une chanteuse avec pas d’talent qui aspire à la célébrité, sera la vedette de la sitcom Haters Back Off. Une série qui promet une incursion dans sa vie familiale excentrique. On apprendra peut-être qui lui a enseigné à se mettre du rouge à lèvres... En ligne le 14 octobre. [Catherine Genest]
Déjà 45 ans d’existence pour le Festival du nouveau cinéma et c’est loin d’être terminé ! Au programme : plus de 300 films d’ici et d’ailleurs (dont Un ours et deux amants de Kim Nguyen présenté en ouverture), des installations, des performances, des 5 à 7 et des conférences. 12 jours de festivités, c’est bien apprécié pour découvrir ce qui se fait de mieux à travers le monde en fiction, documentaire et expérimentation cinématographique. Du 5 au 16 octobre. [Julie Mathieu]
Deux expos où le sixième art est à l’honneur.
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