Je suis devenue une pro du terrarium avec Plantzy
Des palmiers dans le salon, des cactus dans la cuisine, des fleurs sur le balcon: la verdure luxuriante fait un retour massif dans les tendances déco. Pour faire comme les experts, je me suis inscrite à l’atelier terrarium donné par Plantzy. Dans le bel espace de la rue de Gaspé, dans le Mile-End, Dominic Raîche, le jardinier créatif et designer floral de la jeune entreprise, a reçu, un soir de semaine, cinq filles et leurs questions.
« Au dernier atelier, il y avait 11 personnes, mais aujourd’hui vous aurez beaucoup de place! » a lancé Dominic. Et n’écoutant que notre plaisir de toucher la terre, les pierres, les plantes, nous nous sommes laissé guider sur les différentes étapes de fabrication d’un terrarium. Tout le matériel est fourni: la mousse ramassée dans le sous-bois l’été dernier, le sable fin, les diverses sortes de plantes (fougère, caféier, cryptanthus, helxine) et les objets pour meubler selon nos goûts notre mini-écosystème.
Dominic monte lui aussi un terrarium, en même temps que nous, et prodigue ses trucs pour bien disposer les éléments. Il nous enseigne aussi la manière de nous occuper du terrarium à la maison. Son humour contagieux et sa passion débordante ont fait que cet atelier a pris des airs de classe entre amies, et que les deux heures se sont étirées sur trois, tant l’enthousiasme était au rendez-vous.
Cours de 2 heures, à Plantzy, dans le Mile-End, à Montréal, 60$ (comprenant le terrarium d’une valeur de 40$)
plantzy.com (A.M.)
J’ai créé un bracelet avec Charlotte Hosten
Dans l’espace lumineux de la boutique Comme des enfants, la joaillière Charlotte Hosten et son assistante, Ariane, nous ont accueillies autour d’une grande table. Nous étions six, fin prêtes à explorer cet univers créatif. Des boîtiers de perles rondes, triangulaires, rustiques, nacrées, des billes mates, fluo et des pierres semi-précieuses étaient disposés devant nous. Je me sentais comme une enfant devant un étalage de bonbons colorés. Difficile de résister et de faire des choix!
Nous avons reçu juste assez de directives pour être guidées dans la création de notre bijou. Deux heures plus tard, étonnée et ravie, je portais fièrement mon bracelet. J’ai beaucoup aimé l’approche instructive sur la manière de faire jumelée au laisser-aller créatif des professeures qui nous invitaient à nous écouter sur le choix des matériaux. Résultat : six bracelets très différents, et le mien correspond tout à fait à ma personnalité ! Voici ce que j’ai retenu de l’atelier: me fier à mon goût et à mon instinct, m’amuser comme je le faisais à six ans, oser mélanger les textures, les formes et les couleurs, prendre mon temps et s’il le faut, tout recommencer!
Cours de 2 heures, 6 personnes par groupe, avec Charlotte Hosten et son assistante, à la boutique Comme des enfants, dans le Mile-End, à Montréal, 65$.
charlottehosten.com/fr (A.R.)
J’ai fait l’essai de la Chalk Paint
La Chalk Paint a été développée il y a 25 ans par la Britannique Annie Sloan. C’était avant que les modes du DIY et de Pinterest nous envahissent! Dans le cadre d’un atelier avec conceptrice de ces peintures, de passage au Québec, j’ai pu tester différents procédés avec cette gamme de produits fantastiques.
Leurs particularités? Pas besoin de sablage, la peinture s’étend à merveille sur le bois comme sur d’autres matières, sans couche d’apprêt. On aime! Sur les meubles, on crée différents effets en sablant certaines portions du bois pour lui donner un aspect vintage. On peut également en faire l’usage sur les tissus, un bonus pour celles qui voudraient jouer de leur créativité autrement que sur le mobilier. J’ai d’ailleurs pu m’exercer à reproduire des motifs sur un linge à vaisselle en lin blanc. Le résultat est surprenant, le séchage est rapide et la peinture tient la route au lavage.
À noter que la Chalk Paint est non toxique, un gros plus, surtout pour ceux qui travaillent dans de petits espaces! Plusieurs endroits au Québec offrent des ateliers où se familiariser avec les techniques et la peinture Chalk Paint, notamment Piorra Maison et Peintre de l’illusion à Montréal, Aube Design à Sainte-Thérèse, L’Art de vivre à la campagne à Limoilou.
(S.B.-B.)
J’ai suivi l’atelier de… Miss Sushi
C’est parti. Première étape: la confection d’une simple boulette de riz. Ça semble bébête, mais pour moi, rien ne va. Les grains me collent désespérément aux doigts. Mes mains ne sont pas assez mouillées… L’impatience me gagne déjà. Heureusement, la suite s’améliore: étendre le riz sur une feuille de soya ou d’algues; y ajouter une suite originale d’ingrédients; former un rouleau avec le petit tapis. Je m’en tire très bien. Soupir de soulagement!
Le groupe d’apprenties, que des filles, est réparti de chaque côté d’une table étroite. Pendant le cours de 3 heures, notre prof Geneviève Everell nous prodigue trucs et techniques de base, et vient nous prêter main-forte au besoin. Certaines étapes culinaires – la cuisson du riz ou la coupe d’un tartare – sont déjà exécutées. Alors, on se concentre sur les vraies affaires : fabriquer des sushis! On apprend aussi que le charme de ces bouchées, c’est qu’on peut y faire des mélanges étonnants. C’est justement la spécialité de Miss Sushi.
Comme on déguste ses créations au fur et à mesure, on termine le cours repue. Et on repart avec suffisamment de restes pour un autre repas. Cours de 3 heures. De 8 à 12 personnes par groupe, à Saint-Henri, 75 $ + taxes.
sushialamaison.com (N.L.)
J’ai suivi l’atelier kombucha et fermentation de Crudessence
Il y a quelques années à peine, je n’avais jamais entendu parler de kombucha. Maintenant, j’aime tellement cela que je me ruine un peu, beaucoup à en boire toujours plus. Pour remédier à cela, j’ai décidé de m’inscrire à l’atelier offert par l’Académie Crudessence. Basée sur les principes de l’alimentation vivante, l’école montréalaise offre une panoplie de cours dans ses nouveaux locaux de la rue de Gaspé (allo magnifique vue sur le centre-ville et le mont Royal).
J’ai d’abord été agréablement surprise de voir que le cours de trois heures abordait non seulement le kombucha (mon intérêt principal), mais aussi trois types de fermentation alimentaire, soit la fermentation lactique, la fermentation acétique et la fermentation alcoolique. Le kombucha est à la frontière des trois, ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le roi des fermentations, ont expliqué à la vingtaine de personnes présentes les deux animateurs enthousiastes, Max et Marieke.
Après un bref historique de la fermentation et une présentation de ses avantages, on tombe dans le vif du sujet: on fait ça comment du kombucha à la maison? Et ô surprise, on apprend aussi comment fabriquer (et on goûte !) cinq autres produits délicieux : kéfir d’eau, fromage et yogourt de noix, choucroute et kimchi. Un cours complet qui vient avec une documentation précise et des recettes végétaliennes pour nous transformer en maîtres ès fermentation.
Cours de 3 heures, Académie Crudessence, dans le Mile-End, à Montréal, 85$. crudessence.com (A. M.)
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