Rio de Janeiro, qui s’étend sur plus de 1200 km2, est la deuxième plus grande ville du pays. Il suffit de monter au sommet d’une de ses montagnes pour avoir une vision d’ensemble et apprécier le contraste entre gratte-ciels, rochers massifs et vastes étendues d’eau. Tout simplement époustouflant!
Les favelas se dressent, à flanc de montagne, un peu partout dans la ville. Environ le quart de la population de Rio vit, de manière plus ou moins précaire, dans ces ensembles d’habitations.
La plus grosse favela de Rio, la Rocinha, est située dans les hauteurs d’une montagne entre deux quartiers aisés. Bien qu’aucun recensement n’ait été fait dernièrement, on estime sa population à plus de 150 000 habitants.
Un bon nombre d’entre eux travaillent à l’extérieur de la communauté, et un service de transport public fait la navette entre la favela et le reste de la ville. Des bouchons de circulation monstrueux se créent d’ailleurs à l’heure de pointe du soir, alors que les autobus tentent d’avancer à travers la favela. Les motos ont un peu plus de flexibilité pour progresser, mais se retrouvent tout de même souvent immobilisées, elles aussi. Tout un défi pour les conducteurs!
Essentiellement un monument religieux à sa construction en 1932, le Christ Rédempteur s’est transformé, au fil des ans, en un véritable emblème international de Rio.
Située au sommet du mont Corcovado, à 710 mètres d’altitude, la statue de 30 mètres du Cristo est visible partout dans la ville. Chaque année, 750 000 visiteurs se rendent à ses pieds afin de l’observer dans toute sa majesté.
Sur la plage d’Ipanema, les petits bars s’équipent de soucoupes pour offrir la chaîne sportive à leur clientèle. La passion du foot ne laissant aucun répit aux fans, ceux-ci peuvent regarder un match, à l’ombre d’un palmier, et sauter se baigner aussitôt la partie terminée!
À la tombée du jour, les pêcheurs se réunissent aux abords du Pedra do Arpoador, rocher situé à la pointe de la plage d’Ipanema. Le soleil qui disparaît tranquillement derrière les Dois Irmaos (montagnes jumelles au loin) offre un spectacle indémodable à ces pêcheurs de ligne, ainsi qu’aux touristes et aux couples venus profiter d’un décor romantique.
À la tombée du jour, les favelas s’illuminent et dévoilent l’espace qu’elles occupent dans les hauteurs des montagnes jumelles.
Carte postale de Rio, le mont Pain de Sucre se dresse, fièrement, à 395 mètres au-dessus de la baie de Guanabara. Ce pic de granite est très fréquenté par les amateurs d’escalade.
Le téléphérique du Pain de Sucre offre une navette aux visiteurs désirant se rendre à son sommet. L’ascension s’effectue en deux temps, et la montée des derniers cent mètres se déroule carrément dans le vide.
Une expérience pour le moins… vertigineuse!
Le sentier qui borde le Pão de Açúcar est l’endroit de prédilection des sportifs matinaux. Ils sont nombreux à venir profiter de ce havre de paix et de nature luxuriante pour se mettre en forme, avant de regagner leurs occupations dans la frénésie de la ville.
En raison de son relief accidenté, la mégapole se déploie sur plusieurs dénivellations. Cette charmante ruelle de 215 marches relie les quartiers Santa Teresa et Lapa. Des habitations se trouvent tout au long des escaliers, de quoi mettre en forme les gens qui y vivent!
Le petit tramway jaune, surnommé bondinhos, relie, depuis 1872, Santa Teresa au centre-ville de Rio. Après un accident survenu en 2011 qui a causé la mort à cinq personnes, le tram a été reconstruit et remis en marche en 2015.
Dessiné par le célèbre architecte paysagiste brésilien Roberto Burle Marx (1909-1994), ce motif de vagues, alternant les pavés noirs et blancs, se retrouve sur le trottoir longeant la plage Copacabana, et en est vite devenu la signature visuelle.
Une des plages les plus célèbres au monde, Copacabana conserve toutefois son côté authentique: elle réunit toutes les classes sociales, et demeure la favorite des habitants des favelas environnantes.
Avec autant de plages intégrées dans la ville, dont Leblon et Ipanema, ce ne sont pas les options qui manquent pour contenter les amateurs de sable et de vagues.
Les murs de Rio sont de véritables galeries d’art à ciel ouvert. L’expression artistique de nombreux graffiteurs est mise à profit et contribue à l’embellissement de l’espace urbain. Il n’est pas rare de croiser des artistes en plein processus de création, comme ce fut le cas avec Pia, rencontré dans une petite rue de Santa Teresa, canette de peinture à la main.
L’açaï, petite baie bleue cultivée en Amérique du Sud, se déguste en jus ou sous forme glacée. Riche en antioxydants, vitamines et minéraux, elle fait partie des aliments chouchous des citadins. À essayer avec du granola maison : rafraîchissant et délicieux!
Petite partie de soccer, amicale et improvisée, sur le sable de Copacabana. La scène se répète tout le long des 4,5 km de la plage, où des groupes de sportifs amateurs s’amusent. Le soleil réchauffe le Pain de Sucre, au loin.
Photos: www.cindyboycephoto.com
Ce texte est une mise à jour d’un reportage publié le 12 juin 2014.
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