/
1x
PUBLICITÉ
Blogue de la rédac

Respecter son jambon

Devenir son propre boucher par humanité.
Respecter son jambon


Respecter son jambon

Comme Mark Zuckerberg, on devrait tous apprendre à tuer et dépecer soi-même les animaux qu’on mange, lit-on dans la captivante édition du New York Times Magazine consacrée à l’alimentation (je recommande notamment l'article sur l'avènement du fast-food santé en Amérique).

Il y a deux ans, le fondateur de Facebook s’est mis à faire boucherie dans sa cour pour se responsabiliser vis-à-vis de la viande qu'il consomme. Il a abandonné depuis, mais l’idée gagne en popularité aux États-Unis, notamment grâce au militantisme de Camas Davis, une journaliste convertie en boucher, fondatrice du Portland Meat Collective.

PUBLICITÉ

La jeune femme veut faire comprendre aux gens que le bacon et le steak haché ne poussent pas à l’épicerie. Qu’un animal a perdu la vie pour qu’on se nourrisse et que ça mérite un peu de considération.

Elle a donc mis sur pied un programme d’initiation à la boucherie offert notamment à des classes du secondaire. Ses élèves achètent un animal élevé par un petit agriculteur local, l’abattent eux-mêmes selon les techniques induisant le moins de souffrance possible, puis s’initient au dépeçage et à la charcuterie. Tout est récupéré : la tête, les os, la peau, la queue. Parce qu'on ne tue pas un animal en vain.

Camas Davis espère que ce système alternatif de production de viande s’étendra partout aux États-Unis, voire à travers le monde. Utopique?

Pour tout savoir en primeur

Inscrivez-vous aux infolettres de Châtelaine

En vous inscrivant, vous acceptez nos conditions d'utilisation et politique de confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.

Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité et les conditions d'utilisation de Google s'appliquent.

Depuis une vingtaine d'années, Marie-Hélène Proulx décortique des enjeux qui touchent de près la vie des lecteurs – conditions de travail, habitudes alimentaires, impact des réseaux sociaux, célibat, solitude, maladie mentale, discrimination… Peu importe le sujet, ce qui la passionne, c’est de rencontrer des gens et raconter leur histoire. Elle a remporté de nombreux prix de journalisme.

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
Copier le lien
Couverture magazine Châtelaine printemps 2025

ABONNEZ-VOUS À CHÂTELAINE

Joignez-vous à notre communauté pour célébrer la riche histoire du magazine Châtelaine, qui souligne ses 65 ans en 2025. Au programme : de nouvelles chroniques, une couverture culturelle élargie, des reportages passionnants et des hommages touchants aux femmes inspirantes qui ont eu une influence positive et durable sur notre société.