Mieux-être

Le yoga, beaucoup plus qu’un enchaînement de postures

Mon prof de yoga m’enseigne les postures et aussi, m’aide à vivre mieux.

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Pour moi, la pratique du yoga est beaucoup plus qu’un exercice physique. C’est aussi une discipline qui me permet de me connecter à l’essentiel  et de vivre une forme de spiritualité. Ainsi ai-je  développé un fort sentiment d’appartenance au studio de yoga que je fréquente depuis 5 ans. J’adore mon prof de yoga, Kelly McGrath. Kelly ne fait pas qu’enseigner le yoga, elle pense et vit en mode yogique. On sent chez elle, et chez toutes les personnes qui enseignent à ce studio, un profond respect pour la vie, les humains, la terre et l’environnement. À la fin du cours, durant la période de relaxation,  Kelly nous lit parfois un texte  qu’elle trouve inspirant. Je vous résume celui-ci, que je trouve particulièrement aidant pour quiconque vit une période de changement. Ce qui est mon cas présentement puisque je viens de changer d’emploi.  Je passe de coordonnatrice de production à rédactrice mode, beauté et santé à Chatelaine.com. Je suis super heureuse et enthousiaste  mais aussi  un peu fébrile devant la nouveauté, les défis à relever. » Et ce genre de lecture m’aide à calmer mes p’tits nerfs.

« J’ai parfois l’impression que ma vie ressemble à celle d’une trapéziste :   jour après jour, je me balance d’un trapèze à l’autre. La plupart du temps, je m’accroche à ma barre et je voltige allègrement, bien accrochée dans ma zone de confort. Tout va bien, je suis en contrôle. De temps à autre, j’aperçois un autre trapèze qui se dirige vers moi. Intérieurement, je sais qu’il y a mon nom inscrit dessus, et que malgré ma crainte de me retrouver dans le vide, je dois abandonner mon vieux trapèze et poursuivre ma route sur celui-ci, saisir cette occasion qui me fera grandir. Dans le passé, j’ai déjà accompli de telles acrobaties sans me blesser, et pourtant, je suis terrifiée.  Mais je fais confiance à la vie et je saute.  Parce que je sais que je n’ai pas le choix, que la vie m’appelle ailleurs. Je m’élance  au-dessus du vide, suspendue entre ciel et terre. Et j’entre en période de transition. Dans notre culture, nous avons tendance à minimiser l’importance de ces  « périodes  d’entracte », ces moments d’attente où rien n’arrive. Dans l’entre-deux, nous sommes  désorientées, angoissées, on veut sortir du vide au plus tôt. Quel gaspillage! J’ai le sentiment qu’on s’étourdit dans l’action et qu’on sous-estime les vertus de l’inaction, source de réflexion et de changements profonds. On devrait savourer ces périodes de transition,  les apprécier, même si elles sont parfois synonyme d’inquiétude et d’incertitude. Car c’est dans le changement qu’on avance, qu’on se réalise et qu’on apprend à voler. »

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