La nouvelle : Du vin, on en boit pas mal au Québec. Mais qu’advient-il des 240 bouteilles sifflées annuellement? Une bonne partie finit au dépotoir. Le gouvernement songe maintenant à imposer une consigne, comme sur les bouteilles de bière.
Le principe : le consommateur paie à l’achat 5, 10 ou 20 sous. L’argent lui est remboursé au retour de la bouteille chez le détaillant, qui la retourne au producteur, lequel l’envoie au conditionneur. La bouteille suit alors le parcours du recyclage : triage, décontamination, fonte, remoulage.
Mais des voix s’opposent farouchement à cette façon de faire. À commencer par la SAQ. Une étude commandée par la société d’État (et rendue publique cette semaine par La Presse) a démontré que la consigne des bouteilles de vin coûterait cher, même très cher : 142 millions de dollars par an en frais de dépôts et de coûts d’exploitation. Sans compter les conteneurs qui pousseraient ici et là pour l’entreposage et les milliers de tonnes de CO2 que rejetteraient les camions pour transporter tout ça. La solution préconisée par ces « anti-consigne » : le bon vieux bac de recyclage… ou le statut quo.
Il faut dire que les débouchés pour les rebuts de verre bien recyclé ne manquent pas – matériau de recouvrement, fondation pour les chemins, fibre de verre… Une entreprise de Victoriaville, Gaudreau Environnement, s’est même lancée récemment dans la fabrication de dalles écologiques.
La recette : Comme avec les bouteilles de vin recyclées, on peut faire plein de choses avec des restes de dinde. Suggestion : la salade fraîcheur à la dinde caramélisée au miel. Délicieuse accompagnée d’une Blanche de Chambly… consignée !
Pour plus de recettes aux « restes », consulter notre dossier Encore de la dinde ? Avec plaisir !