Oui à la pluie.
Oui aux côtes (ces trucs qui montent et qui descendent sans préavis).
Oui au vent de face.
Oui au vent dans le dos (merci l’ami) !
Oui aux envies de pipi intempestives (pleurer de joie devant une toilette chimique ? Oui, ça se peut).
Oui au soleil qui plombe, à la neige mouillée, aux flaques et aux craques.
Oui aux ampoules, aux entorses, aux jointures qui grincent, aux ongles qui nous quittent (les salauds), aux muscles qui claquent.
Oui au rhume qui s’invite, au mal de tête qui s’incruste, aux règles qui débarquent.
Qu’est-ce que tu veux faire ? Chialer contre des éléments sur lesquels tu n’as aucun contrôle ?
Non (comme vous pouvez le constater, le mot « non » est aussi en option).
Courir, c’est accepter ce qui vient.
C’est apprendre à s’en réjouir.
Il pleut, il vente, il y a des côtes et j’ai mes règles ?
Amenez-en des défis (et un tampon) !
Tout prendre, à bras le corps, le bon, la brute et le truand.
Et ensuite, devant un bol de soupe bien chaude ou un bock de bière bien froide, se retrouver entre coureurs et rire en se racontant nos péripéties, déboires, victoires, et autres aventures de « running ».
Juste parce qu’on a dit « oui ».
Comme dirait l’autre, ça n’a pas de prix…
PS. Et oui, oui, oui au Club de course Châtelaine qui recommence ses entraînements le 20 mai au pied du mont Royal (oui, y’à de la côte) !