Blogue La course et la vie

Les courses à la course!

Rentabilisons nos déplacements.

Geneviève Lefebvre

Geneviève Lefebvre

Le temps, ce grand fendant qui n’en fait qu’à sa tête, m’échappe parfois (souvent…).

J’ai trois textes à terminer, un à réviser, des lettres à poster, la banque à visiter et le cadeau d’anniversaire d’une amie à trouver, alors aller courir?

Grattement de tête.

Où? Quand?

C’est ici que la bonne grosse logique entre en scène. Rentabilisons les déplacements.

Il existe des sacs à dos conçus exprès pour porter du bagage pendant une course (vous les trouverez dans n’importe quelle boutique spécialisée en plein air ou en course à pieds, ici par exemple).

Des sacs qui s’attachent sur le ventre et qui ne ballottent pas.

Je planifie mon itinéraire de façon à avoir le temps de me réchauffer et de pouvoir courir « sans rien » dans mon sac pendant au moins vingt minutes. Ensuite, je procède par étapes, du plus léger au plus lourd, pour qu’à la fin de ma course, quand je suis plus lourdement chargée, je sois à distance de marche de la maison.

Les gens de la banque, de la pharmacie et de la librairie ont donc la joie de voir débarquer une cliente échevelée, rouge comme une tomate, mais bourrée d’endorphines, donc aimable.

Sans compter l’efficacité. Quand on fait les courses à la course, on n’est pas là pour « magasiner ». On entre, on trouve, on paye, on sort et c’est reparti mon kiki!

Les jours où ma tête est vraiment très performante, je garde l’épicerie pour la fin du parcours… et je fais livrer si j’ai acheté pour une armée.

Est-ce que c’est un entrainement « de qualité »? Pas toujours. Mais c’est mieux que rien et ça me donne un grand sentiment de satisfaction, comme quand on a changé tous les draps de tous les lits de la maison.

Sans compter que si on choisit un sac de course avec une gourde intégrée, il n’est écrit nulle part, dans aucun règlement, qu’on ne puisse substituer l’eau vertueuse par du dry martini et arriver à la maison avec un excellent cocktail, « shaken, not stirred ».

C’est Ian Fleming qui serait content.

Photo : Istockphoto

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