Il arrive que pour toutes sortes de raisons, on fasse une mauvaise course. On aura fait un mauvais chrono, on aura eu beaucoup de mal, et aucun plaisir. Le cœur dans les talons, on se trouve lente comme une tortue catatonique alors que les autres ont été si rapides…
On oublie à quel point les plus lents font autant d’efforts que les gazelles. Parfois plus même.
Et tout ça, tant d’efforts, pour faire une mauvaise course.
Ça arrive. C’est la vie.
Il arrive aussi qu’on perde un boulot, un ami, un amour. Que ce mariage avec un homme qu’on a tant aimé soit un échec, que le beau projet ne soit pas à la hauteur de nos espérances, que nos enfants soient malheureux malgré nos efforts de parents.
Ça arrive aussi. C’est encore la vie. [adspot]
On y aura (souvent, mais pas toujours), une part de responsabilité. Cette part qui nous revient, il faut la prendre, l’assumer, en tirer parti. Et revenir à la course en ayant appris quelque chose.
Plus aguerrie, avec un atout majeur dans son jeu. On appelle ça l’expérience je crois.
Un jour, mon premier coach, celui qui a fait de moi une femme d’endurance, a dit quelque chose qui s’est gravé dans mon cœur et dans mes pas.
« Les mauvaises courses sont celles que l’on ne fait pas par manque de courage. Celles que l’on a le courage de faire ne sont jamais de mauvaises courses ».
Stéphane Marzotto, qui mérite bien son surnom de « Chef ».
Je vous laisse courir là dessus…
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