Le corps ne fait pas sonner de clochette pour signaler qu’il est prêt. Par contre, selon Frédéric Guay, kinésiologue, ostéopathe et coureur, les éléments suivants indiquent qu’on est peut-être mûre pour un nouveau défi :
- On a réalisé deux fois le même programme d’entraînement – régime de plusieurs semaines, avec progression de l’intensité – sans blessure ni inconfort.
- Franchir la distance pour laquelle on s’entraîne actuellement est devenu facile.
- On a du temps à consacrer à ce nouvel objectif. Peut-on par exemple caser dans son horaire une course hebdomadaire de deux ou trois heures, temps nécessaire pour espérer finir un marathon ?
- On a quelques courses sous les baskets. Courir dans le cadre d’un événementest différent de simplement s’entraîner. Il faut gérer la foule, le stress, les pipis, l’hydratation . Entre le 5 km et le 10 km, la marche n’est pas trop haute. Mais avant de passer au demi, mieux vaut avoir couru un 5 km et deux 10 km, et deux 10 km et un demi avant de viser le marathon.
- Le corps suit. Quand on augmente l’intensité et la fréquence des entraînements, il est normal de vivre une période d’adaptation. Par contre, si de vrais problèmes apparaissent, comme des maux de hanches ou de genoux, c’est que le corps signifie qu’il n’est pas prêt.
Avec la pression de l’entourage, on peut facilement croire qu’on n’est pas une « vraie » avant d’avoir couru un demi, ou un marathon. Mais brûler les étapes, c’est s’exposer aux blessures et à l’échec.
Pas certaine de vouloir faire le saut ? Viser un meilleur temps est une autre belle façon de se mettre au défi.