On s’enflamme pour leurs plats réconfortants et leur atmosphère conviviale.
Par Véronique Leduc
19 mars 2013
8 restos chaleureux
Chasse et pêche
Le Club Chasse et Pêche
Pour les initiés de la scène gastronomique, Le Club Chasse et Pêche n’a plus besoin de présentation. Depuis son ouverture en 2004, nombre de critiques culinaires l’ont classé parmi les meilleurs établissements montréalais. Le décor, feutré et chaleureux, est à la fois rétro et moderne, et le grand mur de pierres évoque bellement le passé historique du Vieux-Montréal. Installée confortablement dans de grands fauteuils en cuir foncé, on y déguste des pétoncles, du tartare de canard, du porcelet, du veau ou des plats de poisson, selon l’arrivage et les saisons. Et psst! On raconte que les desserts y sont parmi les meilleurs en ville.
Faune : variée, formée de touristes, de professionnels et de groupes d’amis de tous les âges. $ : (les prix représentent le coût approximatif d’un repas composé d’une entrée, d’un plat principal et d’un dessert, sans taxes ni alcool) : 60 $.
423, rue Saint-Claude, Montréal
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Bistro L’Atelier - Tartares & Cocktails
Ouvert depuis juillet dernier sur la Grande Allée, à Québec, le Bistro L’Atelier attire les curieux. Avec ses quatre paliers, ses hauts plafonds rehaussés de centaines d’ampoules suspendues au bout de fils apparents, ses accueillantes banquettes et ses couleurs feutrées, ce bistro nous plonge dans un décor convivial aux accents industriels. L’endroit se définit comme un « resto bar à cocktails ». On peut y déguster des salades, des rillettes, des tartares et des burgers, mais aussi, en soirée, des boissons alcoolisées à base d’épices, de fines herbes et de purées de fruits, imaginées par les mixologues de l’endroit. À l’occasion, une partie du bar s’enflamme (littéralement!), permettant aux clients d’y faire griller des guimauves. Chaleureux, vous dites?
Faune : les 25-35 ans, surtout, mais l’endroit est aussi pris d’assaut par des familles, des groupes d’amis, des jeunes et des gens d’affaires, pour les 5 à 7.
lt;/b> : 35 $ pour une entrée, un plat et un dessert.
624, rue Grande Allée Est, Québec
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Les Brasseurs du Temps
Les Brasseurs du Temps, en Outaouais, c’est à la fois un restaurant et un musée brassicole. Installé sur les berges du ruisseau de la Brasserie, dans ce qui était, en 1820, la première brasserie de la région, l’établissement évoque l’histoire, autant par sa cuisine inspirée des produits locaux que par son musée et son décor où prédomine le bois et les références à la période industrielle de la région. Les 17 bières figurant au menu sont brassées sur place et accompagnent judicieusement les plats d’huîtres, de tartare de bison, de moules et frites, de poutine au canard confit, de burgers ou de foie de veau poêlé.
Faune : variée, composée de groupes d’amis de tous les âges (18 ans et plus), de touristes et de gens du coin. lt;/b> : 30 $ pour un repas trois services (l’accès au musée est gratuit).
170, rue Montcalm, Gatineau
Garde-Manger
Le Garde Manger
Au Garde Manger, il règne une ambiance désinvolte et sans prétention malgré le succès que connaissent l’endroit et son chef tatoué, Chuck Hughes. Il faut d’ailleurs s’y prendre très tôt pour obtenir une table dans ce resto d’une soixantaine de places du Vieux-Montréal. Mais une fois admis dans cet univers au charme suranné, on a le bonheur de choisir parmi plusieurs plats réconfortants - renouvelés fréquemment - figurant à l’ardoise. On peut aussi commander l’un des classiques de l’endroit parmi lesquels se trouvent la poutine au homard, les côtes levées braisées et la fameuse barre Mars frite. Bref, dans ce décor où les nappes blanches côtoient un joli mur de briques, des chaises en bois et un immense lustre, on a qu’une envie : s’attarder (dans ce cas, toutefois, prévoir réserver au second service!).
Faune : des Montréalais branchés, des gens d’affaires, des curieux de l’extérieur de Montréal qui ont entendu parler de l’endroit. $ : 50 $ pour un repas de trois services.
408, rue Saint-François-Xavier, Montréal Crédit photo : Dominique Lafond.
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Soupe & Cie
Installé dans un quartier en pleine transformation, Limoilou, Soupe & Cie fait beaucoup parler. Et pas seulement à Québec : « une émission britannique nous a récemment consacré un reportage et nous a désigné comme l’un des restos les plus sympathiques de la ville de Québec », souligne fièrement la copropriétaire des lieux, Natacha Thériault. L’endroit est chaleureux, pas de doute : on peut même s’y tirer une bûche – pour vrai! – grâce aux bancs taillés à partir de troncs d’arbres. S’ajoutent au décor des panaches, des tables en noyer massif ainsi qu’une quarantaine de lustres en cristal qui allègent l’ensemble. Le menu est composé de tartares et de soupes-repas inspirées de différents pays du monde. Et, ici, même les desserts sont des soupes : à l’érable, au chocolat, au caramel...
Faune : beaucoup de filles, des artistes et des étudiants du quartier.
lt;/b> : 20 $ pour une entrée, un plat et un dessert.
522, 3e Avenue, Québec Crédit photo : Dominique Langlois.
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Auguste
À Sherbrooke, ce bistro chic fait beaucoup jaser, et la cuisine généreuse du chef Danny St Pierre n’y est pas étrangère. « Je me sens comme une grand-mère dans un corps de jeune homme. J’aime les grandes tablées avec des gens qui piochent dans la nourriture. Ce que je veux, surtout, c’est offrir une cuisine qui fait plaisir », dit-il. Résultat? Une « cuisine de bistro avec un gros accent québécois ». Malgré la grandeur du local et les 120 places qui s’y trouvent, l’endroit demeure chaleureux grâce à l’accueil qu’on réserve aux clients, à la cuisine ouverte, aux plats réconfortants et à la musique indie rock, qui donne envie de rester jusque tard dans la soirée.
Faune : mixité de clients formée d’amis, de couples, de jeunes, de personnes plus âgées, de locaux, surtout, mais aussi de gens de l’extérieur qui s’y arrêtent lorsqu’ils sont de passage dans la région. lt;/b> : autour de 25 $ pour un repas de trois services.
82, rue Wellington Nord, Sherbrooke
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Le Cabaret du Roy
Le Cabaret du Roy, dans le Vieux-Montréal, nous entraîne dans un repaire de pirates du 18e siècle. Pendant le repas, des musiciens nous invitent à chanter, et des personnages colorés nous racontent des histoires de conquêtes et de trésors. De longues tables communes, des murs de pierres et un grand foyer contribuent à réchauffer l’atmosphère, par ailleurs déjà festive. On y sert des plats du terroir québécois, tels qu’on les préparait à l’époque, mais « agrémentés de quelques touches antillaises ramenées par les pirates », précise Martin Gauthier, dit « le cabaretier » de l’endroit. Sur demande, lorsqu’on vient en groupe, il est possible de déguster un repas entièrement cuit sur le feu de l'âtre, composé d'un potage amérindien au petit gibier, d'une poitrine de canard laquée à la sauce aux bleuets et à l'érable, ainsi que d'un gigot d'agneau et son foie gras de canard. L’établissement, qui compte près de 150 places et qui existe depuis 12 ans, offre une ambiance plus familiale lors du premier service et s’adapte à un auditoire plus mature au courant de la soirée.
Faune : clientèle variée, familiale lors du premier service, adulte en fin de soirée.
lt;/b> : de 30 $ à 45 $ pour une table d’hôte de trois services.
363, rue de la Commune Est, Montréal
Taverne Square Dominion
Taverne Square Dominion
La Taverne Square Dominion est installée en plein centre-ville de Montréal depuis 1927 et semble n’avoir rien perdu de son lustre d’antan. Les lampes d’époque, l’éclairage tamisé, les murs de céramique, les tables de bois et les objets anciens qu’on trouve ici et là donnent une ambiance chaleureuse et très british à l’endroit. Au menu : œufs mimosa, os à la moelle, bœuf braisé, poulet de Cornouailles et assiettes de fromages, qu’on accompagnera de gin, de bourbon ou de scotch sur glace. Des classiques qui tiennent au corps les jours de grand froid!
Faune : beaucoup de travailleurs du centre-ville qui viennent pour des 5 à 7 qui s’étirent (18 ans et plus seulement). nbsp;:50 $ pour un repas de trois services.
1243, rue Metcalfe, Montréal
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