Votre meilleur truc de cuisine ? D’abord, il faut veiller à la mise en place. Préparez vos ingrédients à l’avance, faites la vaisselle au fur et à mesure, et ensuite cuisinez.
Votre plus récent coup de cœur ? Le vinaigre de Balconville, de Société-Orignal. C’est un vinaigre de pommes qui pourrait servir autant comme caramel que sur un dessert.
Votre pire gaffe culinaire ? Un jour, pour un banquet de 200 personnes, j’ai mis du sel au lieu de sucre dans mes crèmes brûlées.
Seriez-vous capable de devenir végétarien ? Je serais capable de me priver de viande, sauf peut-être de porc – c’est tellement bon ! Mais ça ne m’intéresse pas vraiment, et être végétalien, encore moins. Ne pas toucher aux agneaux, je peux comprendre, mais le miel… Ceux qui ne mangent pas de miel ne méritent pas de vivre !
Votre meilleur souvenir d’enfance lié à la bouffe ? Ma mère était hôtesse de l’air – on ne dit plus ça aujourd’hui ! – pour Quebecair et elle faisait souvent la route Sept-Îles–Nouvelle-Écosse–Wabush. À l’époque, on pouvait rapporter un peu de tout dans l’avion, comme des poches de crevettes nordiques, de bourgots, de homards. On étalait du papier journal sur la table et, pour une fois, on pouvait manger comme des porcs.
Un cadeau gourmand que vous aimez offrir ? Je donne souvent des boîtes de sirop d’érable à des gens qui ne connaissent pas ça.
Votre drink de prédilection ? Je ne bois pas d’alcool. L’espresso est ce que j’aime le plus au monde. L’eau pétillante Eska au citron, c’est une bombe. Et le jus de raisin méthode champenoise Moukipic, domaine d’Estoublon, est imbattable.
Votre plat réconfort ? Un burger maison sans froufrou. Je hache mon bœuf moi-même, c’est quasiment un tartare dans un pain.
Ses bonnes adresses à Montréal ?
Les douceurs du marché, au marché Atwater, pour les produits fins. Le Caffè San Simeon, sur Dante, pour déguster un vrai bon café. La poissonnerie La Mer. Le meilleur endroit pour les huîtres. Portugalia, pour le poulet rôti ou les sandwichs au porc à la portugaise. Le Snowdon Deli, quand j’ai le goût d’un smoked meat, je ne veux pas « vivre une expérience »...
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