Nutrition

Nourrir les enfants du monde : Michelle Obama

La First Lady veut enrayer l’obésité chez les jeunes.

Michelle Obama, Première Dame, États-Unis Photo: AFP/Getty Images

Michelle Obama, Première Dame, États-Unis
Photo: AFP/Getty Images

En s’installant au 1600, Pennsylvania Avenue, Michelle Obama a commencé à cultiver un potager. Et pas n’importe lequel : le plus grand de l’histoire de la Maison-Blanche.

L’idée avait germé pendant la course à la présidence, alors que l’élection de Barack Obama était encore un rêve fou. À l’époque, Michelle venait de chambouler les menus servis à sa famille pour y inclure davantage de fruits et légumes sur les conseils du pédiatre de ses filles. Elle s’est promis de faire de même pour les enfants du pays si elle devenait First Lady.

Parole tenue. Aidée de sa famille et d’élèves du quartier, Michelle a donné les premiers coups de bêche au printemps 2009. Depuis, des enfants de partout au pays ont semé et cueilli plus de 55 variétés de fruits et légumes bios. Les récoltes sont utilisées dans les cuisines de la Maison-Blanche et 500 tonnes de surplus sont distribuées à des banques alimentaires chaque année.

En plus de fournir des kilos et des kilos de brocoli, de courges et de laitues, l’initiative a donné naissance à Let’s Move. Avec cette campagne, la première dame amène les petits Américains à mieux manger et à bouger plus. Aux États-Unis, près d’un enfant sur trois est en surpoids ou obèse. Un tiers de ceux nés en l’an 2000 ou après souffrira un jour de diabète de type 2.

À terme, le programme Let’s Move vise à enrayer l’obésité juvénile en une génération. Quatre ans après le lancement, les résultats sont tangibles. Par exemple, des écoles ont amélioré la nourriture de leur cantine : davantage de fruits, de légumes et de grains entiers et moins de gras saturés et de sel. Des géants de l’alimentation comme Walmart ont aussi augmenté l’offre d’aliments frais dans les zones où elle est déficiente, les « déserts alimentaires » de plusieurs villes.

Michelle Obama est loin d’être la première des premières dames à épouser une cause – c’est même devenu une tradition. Souhaitons que la sienne continue de prospérer.

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