De plus en plus de femmes flanchent pour les vêtements d’allure « boxy » et les manteaux droits de style colporteur! La boutique en ligne canadienne Oak and Fort vend des manteaux amples et très longs qui transforment complètement la silhouette. Dans la même lignée, la marque Cos, nouvellement à Montréal, propose des hauts, des pantalons et des manteaux très amples qui amalgament classe et désinvolture à la garçonne.
Les fondateurs de cette marque ne gagneront certainement pas un prix de subtilité en nomenclature, mais leurs créations ont tout pour attirer notre attention. Mention spéciale à la magnifique chemise bleu marine avec points blancs Annapolis et à la camisole sportive volontairement « bad ass » à l’effigie de la marque. N’oublions pas de souligner l’attrait de la veste chic sans manches Yeoman.
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Des souliers et des bottes dont le look peut plaire à la fois aux hommes et aux femmes, cela n’a rien de nouveau. Mais la marque Oxford sort particulièrement du lot cette année. Très tendance, ces chaussures de cuir à bout pointu ou arrondi s’adaptent de plus en plus aux goûts féminins avec des rayures, un fini parfois lustré, une superposition de lanières de cuir et l’ajout de talons. La boutique L’intervalle propose plusieurs modèles très attrayants.
Les filles qui rêvent de porter des boxers comme leur amoureux adoreront la marque Tomboyx. Pas de bouts de tissu superflus ou de lignes de coutures apparentes sous les vêtements, mais des boxers doux, flexibles et bien ajustés. On peut les porter pour dormir, pour faire du sport et même sous une robe, si le cœur nous en dit!
Depuis trois ans, Éric Fürer fait sa marque avec des cravates et des nœuds papillon hyper originaux : tissus, couleurs et imprimés inhabituels, utilisation de bois, de corde et de petits objets, tailles diverses. Lorsque la femme d’affaires Isabelle Hudon a découvert son travail, elle lui a demandé de féminiser un modèle pour elle. Flairant le succès, le créateur a sorti cet automne une collection spéciale avec des tissus féminins et des couleurs plus éclatantes.
L’entreprise australienne clame qu’elle est libérée des codes vestimentaires genrés des générations passées. Avec un nom aux sonorités autant féminines que masculines, la marque se veut neutre, mais non moins jolie. On salue l’audace de sa chemise jaune sans manches. Et on vous suggère fortement de jeter un œil aux cardigans unis et rayés, donc la coupe arrondie dans le bas évite de souligner de façon parfois peu gracieuse le fessier.
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Lancée au printemps 2016, la griffe québécoise est une ode à la grâce et à la délicatesse. Faites de soie et agrémentées d’un revers imprimé de dentelle, les cravates de Mélodie Pilon sont de coupe classique et étroite. Poussant le concept de la cravate féminine un peu plus loin, la créatrice a donné des noms de femmes à chacun de ses modèles : Charlotte, Ava, Lola, Gisele, Jade, Lilly, Emma, Lou, Rachel et Olivia. On craque!
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Parmi les marques correspondant à l’étiquette « androgyne », Wildfang a un je-ne-sais-quoi de spécialement séduisant. On apprécie les chemises à manches courtes ajustées ou amples, les coupes droites et longues qui changent les perspectives au niveau des hanches, ainsi que les imprimés qui ne crient pas notre genre à l’univers. Aussi, on a eu un coup de cœur pour la robe Vision, qui se porte merveilleusement bien avec des Converse ou des souliers de sport.
La meilleure façon de trouver un caleçon qui flatte les courbes féminines est parfois d’opter pour un modèle… unisexe. Couvrant la totalité des fesses et montant jusqu’en dessous du nombril, le modèle Baby Rib a aussi la particularité d’être très court au niveau des jambes. On serait même porté à croire qu’il va beaucoup mieux aux femmes qu’aux hommes. Qu’en pensez-vous?
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