En devenant maman, je n’aurais jamais pensé que je verrais mon entourage s’agrandir autant.
Il n’y a pas que moi qui me suis multipliée (au sens biblique du terme), le nombre de mes amies aussi. Parce que nous étions en congé de maternité en même temps, je me suis rapprochée de connaissances et de voisines. J’ai également tissé des liens privilégiés avec des lectrices de mon blogue et des dizaines de mères sur Facebook.
Mon réseau, il est gros. Mon besoin de solidarité aussi.
Toute personne ayant enfanté ne devient pas automatiquement ma grande chum. Non ! Mais si elle a des bambins en bas âge, le sens de l’humour et pas trop de tabous, c’est bien parti. Ça se pourrait qu’on se raconte nos accouchements une heure après les présentations officielles. J’exagère (à peine). Les jeunes mamans entrent rapidement dans le vif du sujet parce qu’elles peuvent se faire interrompre à tout moment et qu’elles n’ont ni le temps ni l’énergie pour des relations stériles. Et, avouons-le, il n’y a rien comme le manque de sommeil pour faire ressortir la vraie personnalité. Ça accélère le processus, disons.
Au parc, ma fille repère tout de suite les enfants qui ont l’air d’avoir le plus de plaisir. Ça ne l’intimide pas. Elle saute dans le tas : « Allô ! »
Si je me suis entourée de femmes fabuleuses, c’est parce que je l’imite. « Veux-tu être mon amie ? »
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