Fuyons les mauvaises nouvelles.
Anxieuse? Irritable? C’est peut être à cause du journal du matin. On retient davantage les mauvaises nouvelles que les hommes, selon une étude menée par le Centre d’études sur le stress humain de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Et lorsqu’on lit qu’un autre drame familial vient de faire des victimes, on a plus de difficultés à faire face au stress de la journée. « Les femmes ont tendance à avoir plus d’empathie que les hommes », note Marie-France Marin, chercheuse principale. Aussi, on rumine davantage… Or, plus on pense à quelque chose, plus on risque de graver cette information en mémoire.
Consommons plus d’oméga-3.
Des étudiants en médecine à qui on a donné chaque jour un supplément d’oméga-3 de 2,5 g ont présenté un taux d’anxiété de 20 % inférieur à ceux qui ont reçu un placebo. Au lieu d’avaler des gélules, on peut aussi augmenter sa consommation de poisson riche en acides gras oméga-3 : maquereau, saumon, truite, sardine…
(Source : Centre médical de l’université d’État de l’Ohio)
Soyons zen.
Si le stress prend la tête, il peut aussi amocher, littéralement, le cerveau. L’inquiétude chronique fait rétrécir celui-ci. Des chercheurs de Yale ont découvert un commutateur génétique qui semble couper les connexions entre les neurones quand on est soumis à un stress prolongé. Le cerveau se met alors à rapetisser, ce qui peut entraîner un déclin cognitif et émotionnel. Chassons donc l’anxiété. À essayer : deux minutes de relaxation au son d’une musique planante ou de murmures de la nature sur calm.com.
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