Comment as-tu eu la piqûre ?
Au cégep, je tripais sur la photographie et je voulais faire des paysages, alors je me suis mise à fréquenter les sentiers. Ça a pris de plus en plus de place au fil des ans, au point où je ne pourrais vraiment plus m’en passer maintenant.
Qu’est-ce que la randonnée t’apporte ?
Ça m’émeut. Ça stimule tous mes sens. Les vues magnifiques, les odeurs, le goût tellement meilleur d’un dîner qu’on mange en plein air, le silence et les milliers de petits bruits de la nature… Ça fait qu’on se sent déconnectée du quotidien. En rando, je suis dans le moment présent. On s’améliore aussi chaque fois et on en tire une fierté incroyable.
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Qu’est-ce que ce sport a de particulier ?
Il y a toujours quelque chose de nouveau. On pourrait refaire la même randonnée mille fois et ce ne serait jamais tout à fait la même.
Ton souvenir le plus marquant ?
L’une de mes premières longues randonnées, où je me suis vraiment dépassée. J’étais partie avec deux amies pendant quatre jours dans le parc de la Réserve faunique de Matane. Il faisait très chaud et je m’étais blessée au mollet, alors chaque pas était douloureux. C’était comme un combat mental. Je me rappellerai toujours le moment où nous sommes revenues à la voiture. Je pleurais de douleur, mais aussi de joie. Nous avons mis un CD de Daniel Bélanger, baissé toutes les vitres, nous étions carrément euphoriques !
Quels sont tes endroits préférés ?
J’adore la Vallée Bras-du-Nord, près de Québec, dans Saint-Raymond. J’aime Charlevoix aussi. Et je compte explorer davantage la Gaspésie, où les sentiers sont bien entretenus par les gens du coin.
Quels sont les prochains défis que tu veux relever ?
Y aller seule pour développer ma confiance en moi. J’ai longtemps attendu les autres pour faire certaines montées, de peur qu’il ne m’arrive quelque chose.
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Après des études en chant classique au Conservatoire de musique de Québec, Andréanne Moreau a complété son baccalauréat en journalisme à l'Université du Québec à Montréal (UQÀM) et est devenue journaliste dans les hebdos locaux de TC Média, sur l'île de Montréal. C'est là qu'elle s'est fait remarquer pour ses portraits et ses reportages près du style du magazine et a été recrutée par Châtelaine. Pendant trois ans, elle y a couvert l'actualité féministe mondiale dans la section Planète Femmes, la santé et l'activité physique. Elle a également réalisé quelques longs reportages, notamment au sujet de la grossophobie médicale, de la libido et de l'anatomie féminine. Andréanne met maintenant sa plume au service de l'Orchestre Métropolitain et de son chef d'orchestre Yannick Nézet-Séguin, pour qui elle est conseillère en communications et relations publiques.
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